ASSUMONS-nous. Renversons le déclin du français.

Sous la barre des 80%

Depuis maintenant plus de 50 ans, la promotion et la défense de notre langue commune est au cœur de notre action politique. De l’adoption de la Charte de la langue française en 1977, en passant par la présentation du projet de loi 14 et jusqu’à aujourd’hui, nos actions parlent d’elles-mêmes. Jamais une formation politique n’en a fait autant pour la langue française au Québec. 

Les projections linguistiques sont claires : le français comme langue d’usage chutera de 82% (2011) à 75% d’ici 15 ans. En 150 ans, ce pourcentage n’était jamais tombé sous la barre des 80%. Nous avons une nouvelle démonstration de ce déclin alors que le recensement de 2016-2021 publié récemment montre une chute du français comme langue d’usage de 1,5% en seulement 5 ans. En 10 ans, ce pourcentage a diminué de 4 points. Si la tendance se maintient, les projections de statistiques Canada sur la chute du français se réaliseront encore plus rapidement que prévu. 

Devant ce déclin, la CAQ a fait adopter la loi 96, en omettant d’agir sur l’essentiel. De l’avis de tous les experts et de l’avis d’une grande majorité de Québécois, cette loi n’aura aucun impact pour renverser le déclin de notre langue. En plus de l’adoption d’une loi nettement insuffisante, la CAQ a fait un don de plus d’un milliard à l’Université McGill, en lui octroyant l’ancien hôpital Royal Victoria. Pendant ce temps, les investissements dans les établissements d’enseignement supérieur francophones sont quasi inexistants

Pour le Parti Québécois, seule une loi qui agit sur tous les fronts – soit l’immigration, le travail, la culture, l’enseignement supérieur, l’exemplarité de l’État et la qualité du français – permettra d’inverser la courbe du déclin du français. À long terme, nous croyons également qu’il n’y a qu’une seule manière d’assurer la pérennité de notre langue, c’est de devenir un pays indépendant

lancement-campagne

nos engagements

Adopter une nouvelle loi sur la promotion et la défense du français, dans les 100 premiers jours de notre gouvernement, et y intégrer l’ensemble des mesures énoncées dans notre le Plan d’urgence pour la langue française, ainsi que dans notre projet de loi déposé à l’Assemblée nationale du Québec durant la dernière législature, notamment:
  • L’application de la loi 101 au cégep;

     

  • Une immigration économique 100 % francophone;

     

  • La création d’un bureau de promotion du contenu québécois;

     

  • Interdire l’exigence de l’anglais à l’embauche dans les affichages de postes lorsque ce n’est pas nécessaire;

     

  • La modification du statut des municipalités bilingues comptant moins de 33% de résidents ayant l’anglais comme langue maternelle;

     

  • Une épreuve uniforme de français adaptée à la fin du parcours collégial, même dans les cégeps anglophones;

     

  • L’octroi d’une part minimale de la note finale à la qualité du français dans tous les travaux notés;

     

  • L’obligation, pour les enfants d’immigrants temporaires séjournant au Québec plus d’un an, de fréquenter une école de langue française;

     

  • Le lancement d’un vaste chantier et débloquer des budgets supplémentaires pour lutter contre l’analphabétisme;

     

  • À octroyer le Royal Victoria aux établissements d’enseignement supérieur francophones, comme l’UQAM et l’UdeM.

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