Relance des centres-villes : la CAQ doit élargir au plus vite son program

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Québec, le 29 juillet 2021 – Le député de Matane-Matapédia, chef parlementaire du Parti Québécois et porte-parole en matière d’Affaires municipales, Pascal Bérubé, se dit être déçu que plusieurs municipalités n’aient pas été incluses dans le programme d’aide de relance des centres-villes et souhaite que ce programme soit élargi au plus vite.

EN BREF

Malgré la demande des unions municipales d’élargir l’accès au programme d’aide annoncé au début du mois, beaucoup de villes à travers le Québec n’ont reçu aucune aide pour redynamiser leur centre-ville.
Ce favoritisme risque de créer une concurrence déloyale et un abandon de certains centres-villes au profit d’autres, de plus grande envergure.
Le gouvernement doit élargir au plus vite son programme d’aide aux autres villes, et ce, dans toutes les régions du Québec.

En effet, si les besoins des villes sélectionnées sont incontestables, d’autres villes, dans toutes les régions du Québec, trouveraient hautement salutaire de bénéficier du même soutien. « L’Est-du-Québec a été presque entièrement ignoré. Pourquoi? », se questionne l’élu qui représente, entre autres, les villes de Matane, Amqui et Mont-Joli. « Je pense à Gaspé, Baie-Comeau, Sept-Îles, Rivière-du-Loup, mais aussi à Joliette, Val-d’Or, Rouyn-Noranda, La Malbaie, Thetford Mines, Shawinigan, Mont-Laurier ou encore Chibougamau. La liste des municipalités exclues est longue », ajoute Pascal Bérubé. Selon lui, le gouvernement devrait élargir l’aide, tel que le demandent à juste titre les unions municipales.

Le député rappelle que beaucoup de centres-villes et de cœurs de villages ont subi les conséquences économiques directes de la pandémie et que, sans l’octroi d’aide, certains centres-villes pourraient être vidés au profit des villes voisines, comme l’ont souligné plusieurs autres élus, dont le maire de Matane. « Certaines plus petites municipalités peinent déjà à maintenir la vitalité de leurs centres-villes et à garder leurs commerces de proximité. En favorisant des villes de plus de 30 000 habitants, le gouvernement risque de créer une concurrence déloyale envers les plus petites municipalités et amener les populations à faire quelques kilomètres de plus pour bénéficier d’une offre commerciale plus intéressante », a déclaré Pascal Bérubé.

Par souci d’équité et pour préserver la confiance du public, le député péquiste insiste : « Il est impératif que le gouvernement élargisse au plus vite son programme pour offrir une aide financière aux centres-villes de toutes les régions ».

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SOURCE :

Anne-Sophie Desprez

Coordonnatrice aux communications

Aile parlementaire du Parti Québécois

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