Premier aperçu
Le Québec qui prend sa place dans le monde
Le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon ainsi que les députés de Jean-Talon et de Terrebonne, Pascal Paradis et Catherine Gentilcore, ont dévoilé un premier chapitre du Livre bleu, intitulé « Un Québec qui prend sa place dans le monde » et portant sur les démarches internationales qui débuteront dès l’élection d’un gouvernement du Parti Québécois.
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Les États de la taille du Québec sont plus agiles, efficaces et cohérents. Un Québec indépendant affrontera mieux les défis internationaux sur lesquels il n’a pas de pouvoir en tant que province.
Le Québec économisera 1 G$ en se dotant de sa propre représentation internationale.
« À une époque où les États de la taille réussissent à tirer leur épingle du jeu grâce à leur agilité et leur cohésion sociale, je suis fier d’enfin dévoiler, au cœur de notre capitale, notre vision de l’existence internationale du Québec. Nous présentons aujourd’hui la vision la plus détaillée jamais exposée de ce qui suivra, dans un premier temps, l’élection d’un gouvernement péquiste puis, dans un deuxième temps, la victoire du Oui au terme d’un référendum. Ce chapitre important du Livre bleu, le premier que nous révélons, est la première pièce du projet de société que nous soumettrons aux Québécois en 2026 » – Paul St-Pierre Plamondon.
Un pays, ça se prépare.
Au final, le Québec sera l’un des pays les plus prêts, dans l’histoire, à assumer son indépendance en matière diplomatique.
La monnaie dans un Québec souverain
Le chef du Parti Québécois Paul St-Pierre Plamondon, accompagné du porte-parole aux Relations canadiennes, Alex Boissonneault, et du co-porte-parole du Parti Québécois en matière de Finances publiques, Gabriel Coulombe, ont présenté un autre chapitre du Livre bleu, intitulé « l’architecture financière d’un Québec indépendant ».
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Le Québec sera l’État le plus riche et le plus solide sur le plan des institutions à accéder au statut de pays dans l’histoire moderne. Après avoir étudié les trois scénarios possibles, soit de conserver la monnaie canadienne, d’adopter la monnaie américaine ou de créer une monnaie québécoise, nous en arrivons à la conclusion que la meilleure décision à long terme pour un Québec indépendant serait d’avoir sa propre politique monétaire, sa propre banque centrale et sa propre monnaie.
« Nous avons fait un exercice d’analyse rigoureux et approfondi, au terme duquel les avantages d’établir une banque centrale et une monnaie québécoise surpassent largement les désavantages. Que ce soit pour contrôler nos taux d’intérêt en fonction de notre propre situation économique, pour soutenir nos institutions financières ou encore pour avoir un taux de change qui soit optimal pour une économie diversifiée comme celle du Québec, tout indique qu’une monnaie québécoise servirait mieux les intérêts supérieurs des Québécois. » – Paul St-Pierre Plamondon.
Le plan du Parti Québécois se déroulera donc en sept étapes, échelonnées sur une quinzaine d’années. Dans le but d’assurer la stabilité de l’économie québécoise et les modalités de la politique monétaire et de tracer le chemin pour y parvenir, un gouvernement du Parti Québécois confiera à une commission indépendante le mandat de mettre en place la politique monétaire québécoise.
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