Redresser le réseau de la santé :

les douze travaux du Parti Québécois

Depuis bientôt deux ans, le Québec et le monde entier traversent une crise sans précédent. Si la pandémie de COVID-19 que nous vivons actuellement a eu des conséquences immédiates et indéniables dans nos vies, elle a aussi eu comme effet d’accentuer ce que nous savions déjà depuis de nombreuses années : notre réseau de la santé ne tient qu’à un fil.

Pour résoudre la situation, le Parti Québécois a recensé 12 mesures concrètes et immédiatement applicables :

1. Donner davantage d’autonomie aux 200 000 professionnels de la santé autres que les médecins (les physiothérapeutes, les psychologues, les pharmaciens, les travailleurs sociaux, les ergothérapeutes, les hygiénistes dentaires, etc.), en étendant notamment sur tout le territoire du Québec le modèle des cliniques multidisciplinaires composées d’infirmières et d’autres professionnels. 

2. Faire des CLSC de véritables centres de santé de proximité dotés notamment d’infirmières praticiennes spécialisées (IPS) qui y exerceront de façon autonome et qui complèteront l’offre de services en première ligne pour les urgences mineures, le suivi de maladies chroniques et la prévention.

3. Financer massivement les organismes communautaires à la mission, à hauteur de 460 M$ par année.

4. Permettre aux personnes aînées, ainsi qu’à celles vivant avec une déficience ou un trouble du spectre de l’autisme (TSA), d’obtenir des soins à domicile répondant réellement à leurs besoins.

5. Régionaliser et simplifier le système de santé en décentralisant les décisions et les services.

6. Revoir le mode de rémunération des médecins de famille pour instaurer une formule de rémunération hybride.

7. Étendre les heures d’ouverture des blocs opératoires pour rattraper les retards liés au délestage.

8. Abolir pour de bon le recours aux agences de placement privées et réintégrer les travailleurs dans un réseau public plus humain.

9. Abolir le temps supplémentaire obligatoire (TSO) et implanter un système de gestion autonome des horaires et des quarts de travail.

10. Adopter une loi pour mettre en œuvre des ratios professionnelles en soins/patients sécuritaires.

11. Rehausser les cohortes dans les métiers en santé en fonction des besoins.

12. Revoir la Loi sur la santé publique afin d’assurer une complète indépendance au directeur national de santé publique, ce qui signifie assurer la pleine transparence de tous ses avis et de toutes ses communications.