Vague de mises à pied dans le milieu forestier : un échec de la stratégie caquiste

Québec, le 6 juin 2025 – Le député Pascal Bérubé déplore qu’à peine quelques mois après avoir approuvé la stratégie de la forestière Rémabec de cesser ses exportations de bois aux États-Unis, près de 2000 employés de l’entreprise perdront leur emploi pour une période indéterminée, en Mauricie, au Saguenay–Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord. L’incertitude créée par le projet de loi 97, Loi visant principalement à moderniser le régime forestier, déposé par la ministre Maïté Blanchette-Vézina, contribue également à la crise vécue dans l’industrie.
EN BREF
- Le Parti Québécois se dit extrêmement préoccupé et désolé par le licenciement temporaire des employés de Rémabec dans plusieurs régions du Québec. Cela démontre l’échec de la stratégie caquiste face à la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump;
- La réforme affairiste du régime forestier exacerbe la situation, notamment par l’incertitude et l’insatisfaction que cela provoque. Le Parti Québécois annonce d’ailleurs s’opposer à la réforme dans sa mouture actuelle.
Échec de la stratégie de la CAQ
« Je suis de tout cœur avec les dignes travailleurs du milieu forestier et leurs familles qui vivent une grande incertitude actuellement. Malheureusement, ceux-ci sont les premières victimes de la mauvaise stratégie de la CAQ en réponse aux tarifs imposés par les États-Unis. La CAQ manque de vision pour le milieu forestier, un milieu vital pour l’économie du Québec. On demande rapidement l’intervention du gouvernement pour soutenir les travailleurs touchés », a indiqué le député de Matane-Matapédia.
Opposition au projet de loi 97 réformant le régime forestier
« Dans sa forme actuelle, le projet de loi 97 ne rallie personne : scientifiques, municipalités, MRC, groupes environnementaux, Premières Nations… seules les grandes entreprises forestières s’y sont montrées favorables. En plus d’être une réforme clivante, élaborée sans réelle consultation ni écoute, elle soulève de nombreuses inquiétudes concernant : la gestion durable des forêts, le recul des droits des Premières Nations, la centralisation des pouvoirs, l’application du concept de triade, la fin de processus de consultations et d’implications des acteurs du milieu, le non-respect des engagements environnementaux, etc. Bref, si une réforme était attendue, celle-ci s’avère très décevante et empire l’incertitude actuelle du milieu forestier », a conclu Pascal Bérubé.
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Source : Emmanuel Renaud
Attaché de presse
Aile parlementaire du Parti Québécois