Québec, le 21 novembre 2024 — Le député de Jean-Talon pour le Parti Québécois, Pascal Paradis, est catégorique : la CAQ est un gouvernement dépensier et qui a été insoucieux de la balance délicate entre ses revenus et ses dépenses.
EN BREF
- Le PQ croit que la CAQ s’est présentée aux Québécois comme un gouvernement de bons gestionnaires et de comptables alors que dans les faits, la CAQ cumule plus de 5 G$ en dépenses frivoles ;
- Le PQ redemande à la CAQ de chiffrer le coût du refus de ses demandes au gouvernement fédéral.
Le député péquiste réagit à la présentation de la mise à jour économique par le gouvernement de la CAQ, qui annonce toujours un déficit de 11 G$ même si elle vante pourtant une embellie de l’économie et bien qu’elle se félicite de diminuer les dépenses. C’est aussi à même l’augmentation du fardeau fiscal de la classe moyenne – en récupérant 2,5 G$ de gain en capital et en « optimisant » 887 M$ en crédit d’impôt aux aînés qui restent au travail – que le gouvernement s’assure de ne pas empirer son déficit historique.
C’est aussi en raison de ses propres choix douteux pour dépenser l’argent des Québécois que la CAQ est désormais forcée d’imposer des mesures qui ont déjà des impacts sur les services publics, notamment dans le système de santé et en francisation.
« La CAQ est un gouvernement qui n’a pas fait preuve de vision et qui a la dépense électoraliste facile : nous avons comptabilisé plus de 5 milliards de dollars en dépenses frivoles et en décisions qui ont entamé directement la capacité financière du Québec*. Des 7 M$ aux Kings de Los Angeles aux 710 millions dans Northvolt, en passant par des millions en prêts à des entreprises insolvables ou dures à justifier, comme des bijoutiers ou des dirigeables. Gaspiller l’argent des Québécois, ça a un prix ! », rappelle Pascal Paradis.
Le Parti Québécois souligne à nouveau que la CAQ refuse de chiffrer le coût du refus, par le gouvernement fédéral, de donner suite à ses demandes. Le Parti Québécois les évalue à près de 14 G$.
« Demeurer dans le Canada, c’est un choix, un choix coûteux pour les Québécois. La CAQ a demandé une panoplie de pouvoirs et promettait d’aller chercher des montants énormes du fédéral, des gros gains. Elle demandait notamment un milliard pour les demandeurs d’asile, mais n’a reçu que 750 M$. Elle a aussi réclamé 6 G$ en santé, pour n’en recevoir qu’un seul. La CAQ attend toujours un droit de retrait avec compensation de 3 G$ pour le programme dentaire et réclamait tous les budgets en culture, ça vaut entre 694 millions et 1,2 milliard, elle n’a pas eu un seul sou. Je redemande à nouveau au gouvernement de chiffrer précisément le coût des refus du fédéral, c’est une question de transparence envers les citoyens », conclut Pascal Paradis.
Enfin, le Parti Québécois se satisfait malgré tout que le gouvernent accède à quelques-unes de ses demandes. La formation réclamait une aide sous forme de prêts aux entreprises forestières et exigeait également l’aide au sinistré de la tempête Debby.
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SOURCE :
Emmanuel Renaud
Attaché de presse
Aile parlementaire du Parti Québécois