nouvelles  |  9 Mai 2025

Hôtel-Dieu d’Arthabaska : Joël Arseneau en visite, Santé Québec aux abonnés absents

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Victoriaville, 9 mai 2025 – Le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole en Santé et Services sociaux du Parti Québécois, Joël Arseneau, s’est rendu ce matin à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska pour rencontrer les travailleurs et les travailleuses du réseau de la santé. « La pénurie de main-d’œuvre frappe fort à Victoriaville et au Centre-du-Québec et les salariés ne sont pas satisfaits de la réponse de Santé Québec. Fermer des lits ne règlera aucunement le problème, et ce sont les services directs aux citoyens d’Arthabaska qui seront affectés », explique le député, quelques jours après avoir déposé une motion à l’Assemblée nationale pour dénoncer la situation.

EN BREF

  • Joël Arseneau dénonce :
    • Le manque de mesure pour régler la pénurie de main-d’œuvre à Victoriaville ;
    • L’instabilité face au projet d’agrandissement et de modernisation de l’hôpital ;
    • Le refus de Santé Québec de lui permettre de rencontrer la direction du CIUSSS.

La mise sur pause par le gouvernement du chantier de modernisation de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, puis la réinjection de fonds in extremis annoncée cette semaine par le ministre de la Santé a fait couler beaucoup d’encre cette semaine. Voulant constater sur place l’état des lieux, le porte-parole en Santé du Parti Québécois s’est toutefois vu refuser par Santé Québec une demande de rencontre et de visite des lieux avec les responsables du CIUSSS Mauricie-Centre-du-Québec.

« C’est inacceptable qu’un élu ne puisse pas rencontrer les responsables d’un CIUSSS dans le cadre de son travail. Santé Québec doit rendre des comptes aux élus et au public et éviter à tout prix de faire de la politique. Est-ce qu’on aurait barré la route au ministre ou à un député de la région ? Nous sommes en droit de comprendre ce qui se passe dans cet hôpital du réseau public. On demande de la transparence ! », tonne Joël Arseneau.

Le député a tout de même rencontré les représentants syndicaux afin de discuter des enjeux de main-d’œuvre et du projet de construction. Les problèmes sont multiples : non-remplacement de personnel, restructuration administrative qui ajoute de la paperasse au personnel soignant, épuisement du personnel. « On décide de fermer des lits pour l’été, mais on n’a pas de plan pour embaucher plus de personnel. Ce sont les services à la population qui vont écoper », se désole le porte-parole péquiste en Santé et Services sociaux.

Le projet d’agrandissement et de modernisation de l’hôpital, qui a commencé il y a plus d’un an, n’avait pas de budget au Plan Québécois des Infrastructures (PQI) pour continuer cette année. Le gouvernement a finalement « trouvé » de l’argent cette semaine pour continuer le projet, un revirement de situation qui coïncide avec une élection partielle et qui en dit long sur l’approche improvisée et électoraliste du gouvernement. « Combien d’argent le gouvernement a-t-il finalement budgété, quels sont les travaux qui seront réalisés et ceux qui seront remis à plus tard, mais surtout, quel sera l’impact de ces tergiversations sur l’échéancier de modernisation qui est dans les cartons depuis plus de 10 ans ? Les citoyens d’Arthabaska ont droit à des infrastructures de santé de qualité, » affirme le député Arseneau.

Ce dernier estime que le gouvernement gère à la semaine et n’a aucune vision à long terme autant pour sa gestion de la main-d’œuvre que pour les infrastructures. « Ils viennent tout juste de rénover l’aile G de l’hôpital puis, quelques mois plus tard, ils annoncent que le pavillon sera finalement démoli parce qu’il est trop vétuste. C’est un exemple patent de comment ce gouvernement gère et gaspille les fonds publics. Un gouvernement du Parti Québécois ferait du Centre-du-Québec une région sociosanitaire distincte et faciliterait la prise en considération des intérêts de la région par les gens de la région », conclut Joël Arseneau.

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