Effectif en santé – La véritable révolution, ce serait une décentralisation

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Québec, le 30 septembre 2021 – Le député de Jonquière et porte-parole du Parti Québécois en matière de travail, Sylvain Gaudreault, ainsi que son chef parlementaire, député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole en matière de santé, Joël Arseneau, réagissent vivement à l’impact négatif qu’a la gouvernance par décrets sur l’effectif en santé au Saguenay–Lac‑Saint-Jean.

EN BREF

§ S’il y a un domaine dans lequel le « mur à mur » ne fonctionne pas, c’est bien celui de la gestion du personnel en santé.

§ Or, le gouvernement s’obstine à maintenir la ligne dure, au lieu d’écouter les solutions qui sont issues du terrain.

§ Le risque, c’est que le climat et les conditions de travail des professionnels en soins continuent de se détériorer.

En effet, on le constate sur le terrain, le mode de gouvernance caquiste, unilatéral et par décrets, a comme conséquence une détérioration du climat et des conditions de travail dans les établissements de soins de la région. « Nous avons des témoignages quotidiens concernant le manque de main-d’œuvre dans nos services de santé. À Jonquière, des services sont carrément fermés. À Roberval, après les démissions d’infirmières, c’est au tour des préposés aux bénéficiaires de jeter l’éponge », témoigne avec regret Sylvain Gaudreault.

« Tout ce que le gouvernement de la CAQ a réussi à faire jusqu’à maintenant, c’est à détériorer encore davantage le climat et les conditions de travail, a ajouté Joël Arseneau. Alors que ce dont notre système de santé a besoin, c’est qu’on décentralise les décisions, qu’on fasse confiance aux gens sur le terrain, et qu’on écoute leurs solutions. Ça, ce serait une vraie révolution! »

Sylvain Gaudreault approuve. « Ce que le gouvernement ose appeler une « révolution » n’est en réalité que de l’entêtement à imposer sa vision intransigeante. S’il écoutait, par exemple, la MRC Le Domaine-du-Roy, qui lui demande de décentraliser les décisions en lien avec la gestion du personnel, celle-ci serait en mesure de mettre en œuvre les solutions qu’elle a à proposer, donc – j’en suis convaincu – de limiter les dommages. Pourquoi la CAQ refuse-t-elle d’entendre les idées qui émanent du terrain? », se questionne-t-il.

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SOURCE :

Geneviève Caron

Attachée de presse

Aile parlementaire du Parti Québécois

418 234-6806

Genevieve.Caron@assnat.qc.ca

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