Bilan de fin session : Le Parti Québécois est prêt à remplacer la CAQ
Québec, le 12 décembre 2025 – À moins de 10 mois des élections générales, le chef du Parti Québécois et député de Camille-Laurin, Paul St-Pierre Plamondon, a fait le bilan de la dernière session parlementaire et de l’année 2025 en compagnie de la députation péquiste et de la porte-parole nationale du Parti Québécois. Il est d’avis que son équipe est prête à former un gouvernement.
« Quand nous avons débuté cette session, j’ai demandé au premier ministre d’avoir le sens des responsabilités, de ne pas cliver, de ne pas prendre des décisions en fonction de sa situation dans les sondages. Je n’ai pas été entendu et les Québécois font un constat limpide : on est devant un gouvernement incapable de faire des politiques publiques cohérentes. Je pense qu’on est dû pour un changement et c’est plus que jamais le Parti Québécois qui l’incarne », croit Paul St-Pierre Plamondon.
EN BREF
● Les élus péquistes ont été utiles et pertinents en 2025, en faisant reculer la CAQ ou en exerçant de l’influence positive sur les politiques publiques ;
● Au terme de la session parlementaire, il est évident que le gouvernement caquiste est incapable de faire des politiques publiques cohérentes ;
● La formation de Paul St-Pierre Plamondon a remporté deux partielles décisives ;
● Plus que jamais, les Québécois sont prêts pour un changement incarné par le Parti Québécois.
La session parlementaire qui se termine a été marquée par un agenda gouvernemental que le Parti Québécois juge partisan et mené au détriment de l’intérêt public.
« La CAQ a d’abord choisi de retarder indûment les travaux du Parlement pour des raisons inexplicables.
Puis, rapidement, il est apparu clair que les politiques gouvernementales avaient été choisies pour créer des clivages dans l’espoir d’influencer les sondages en faveur de la CAQ. Clairement, la CAQ a échoué à ce chapitre, et malheureusement il y a bel et bien une détérioration du climat social lorsqu’un gouvernement n’agit qu’en fonction de ses intérêts partisans avant de réfléchir à quelle est la meilleure politique publique », déplore Paul St-Pierre Plamondon.
Malgré une actualité dominée par les péripéties chez ses adversaires, le Parti Québécois a réussi à démontrer que son rôle est essentiel au fil des derniers mois et le chef péquiste rappelle au passage que c’est sa formation qui a remporté deux victoires décisives à Terrebonne et dans Arthabaska-L’Érable.
« Au début de l’année 2025, nous n’étions que quatre députés. Aujourd’hui, après d’importants efforts, nous sommes six et nous avons bon espoir de ravir la partielle de Chicoutimi afin d’ajouter une septième députée. Ce n’est pas un hasard, car le Parti Québécois a prouvé hors de tout doute sa capacité à être utile et pertinent. Nous continuerons de l’être en 2026 afin de présenter une équipe gouvernementale digne des attentes des Québécois », promet Paul St-Pierre Plamondon.
Dans plusieurs dossiers où le gouvernement a pris des orientations qui étaient soit problématiques ou négligentes, la formation indépendantiste a su orienter et influencer le gouvernement dans la bonne direction.
« Que l’on pense par exemple à la laïcité, à la réduction des seuils d’immigration, à la loi bâclée et précipitée sur la rémunération des médecins ; dans chacun de ces dossiers-là et bien d’autres, la CAQ avait bâclé le travail ou avait été négligente. Chaque fois, nous avons posé un diagnostic et offert des solutions, puis le gouvernement a été contraint d’entendre ce qu’on avait à proposer et de corriger le tir. Le Parti Québécois s’est présenté comme une force politique précurseure », explique Paul St-Pierre Plamondon.
En effet, c’est suite aux pressions de Joël Arseneau que la CAQ a accepté d’armer les contrôleurs routiers. De même, c’est grâce à la capacité de rassembler de Pascal Bérubé qu’une pétition de 200 000 personnes a fait reculer la CAQ dans ses coupes en éducation. Quant à Pascal Paradis, il a réussi à mettre dans l’espace public la question de la majorité numérique chez les jeunes. Quant aux nouveaux élus péquistes, Alex Boissonneault a brillamment poursuivi le travail entrepris en immigration et a mis au jeu de véritables propositions sur le coût de l’épicerie, tandis que Catherine Gentilcore a mené la charge pour nos PME et pour les femmes victimes de violences. Méganne Perry Mélançon, pour sa part, a continué de se battre pour une représentation juste des régions éloignées.
Rappelons également que le chef péquiste a dévoilé trois chapitres du très attendu Livre bleu – sur les relations internationales d’un Québec indépendant, la création d’une monnaie et l’adoption d’une Constitution – les premiers jalons menant à l’indépendance du Québec.
« Le statut du Parti Québécois a évolué, tant dans les médias qu’auprès de la population. Ça vient avec de grandes attentes et de grandes responsabilités. En 2026, notre parti continuera d’être à la hauteur de celles-ci, que ce soit en termes de propositions ou en termes de qualité des individus qui les portent. Nous avons démontré notre capacité à convaincre des gens de qualité de faire de la politique pour une cause noble et nous devrons désormais convaincre les Québécois de nous confier la direction du Québec. Je crois que nous sommes sur la bonne voie pour y arriver », conclut le chef péquiste.
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Source :
William Fradette
Aile parlementaire du Parti Québécois
william.fradette@assnat.qc.ca