nouvelles  |  6 Juin 2025

Bilan de fin de session parlementaire : la CAQ n’a plus la légitimité ni la confiance des Québécois pour prendre des décisions importantes pour gouverner le Québec

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Québec, le 6 juin 2025 – Alors que l’Assemblée nationale ajourne ses travaux pour la période estivale, le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre-Plamondon a dressé le bilan des derniers mois, en compagnie du caucus de députés et de la porte-parole nationale du Parti Québécois. La session qui se termine confirme que la CAQ a perdu sa légitimité démocratique pour gouverner, en raison notamment de la dégradation grandissante de l’État québécois.

EN BREF

  • La détérioration accélérée de l’État québécois, les scandales de mauvaise gestion, les reculs en matière de services publics, le non-respect des promesses et l’insatisfaction d’une majorité de Québécois qui désirent du changement démontrent une chose : la CAQ n’a plus la légitimité ni la confiance pour diriger le Québec;
  • Le Parti Québécois s’est démarqué, pour sa part, par sa victoire convaincante dans la circonscription de Terrebonne, en plus d’avoir démontré être une fois de plus être un parti politique sérieux et rassembleur.

La détérioration de l’État québécois sous le gouvernement de la CAQ

La CAQ a fait exactement l’inverse de ce qu’elle a promis en campagne électorale en plus de ne jamais avoir eu le mandat de dilapider et privatiser une partie de l’État québécois. Quelques exemples :

  • Dilapidation des fonds publics : plus de 1,2 milliard $ perdus dans des projets mal gérés comme SAAQclic, Northvolt ou Recyclage Carbone Varennes;
  • Effondrement des services publics : compressions majeures en éducation et dans le réseau de la santé et des services sociaux, malgré les promesses de faire de ces secteurs une priorité, notamment dans le dossier de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont ou des fermetures d’urgences en région;
  • Explosion de la bureaucratie : 22% d’augmentation de la taille de l’État, alors que la CAQ promettait de faire le ménage;
  • Déficit, décote et hausse du coût de la vie: un déficit record de près de 14 milliards $ et une gestion budgétaire irresponsable qui a mené à une baisse de la cote de crédit, d’autant plus que le coût de la vie n’a jamais été aussi élevé particulièrement pour les jeunes;
  • Projets de loi mal ficelés et privatisation : l’adoption probable du projet de loi 69, sous bâillon, qui ouvre la porte à la privatisation, la vente d’électricité et le dépôt du projet de loi 97 hautement affairiste en matière de régime forestier.

D’ailleurs, François Legault a perdu tout contrôle en matière d’immigration : « Nous sommes face à un premier ministre à genou devant un gouvernement fédéral hautement endetté qui nous impose une politique migratoire délirante menant à une perte totale de contrôle en matière d’immigration au Québec » a déclaré le chef du Parti Québécois. Rappelons aussi que le premier ministre François Legault contredit en privé la volonté unanime des élus de l’Assemblée nationale de s’opposer à la mise en place d’une économie canadienne au lieu de treize.

Le Parti Québécois: une alternative sérieuse, un parti rassembleur 

Le Parti Québécois s’est affirmé une fois de plus dans les derniers mois comme une force politique sérieuse, prête à gouverner et portée par un objectif clair et commun : l’indépendance du Québec. Le Parti Québécois a aussi démontré qu’il est en mesure de rassembler les Québécois qui veulent du changement.

Parmi les faits saillants :

  • Victoire convaincante à l’élection partielle de Terrebonne, avec 53 % des voix pour Catherine Gentilcore;
  • L’arrivée d’un candidat d’envergure à l’élection partielle d’Arthabaska : Alex Boissonneault.

Un parti rigoureux qui propose des solutions aux enjeux des Québécois

Quelques exemples:

  • Catherine Gentilcore 
    • Pression sur le gouvernement pour :
      • Demander un meilleur financement aux médias, quel que soit leur support;
      • Réclamer la rémunération des stages;
    • Forcer le gouvernement à reculer sur l’arrêt du financement du programme Réno-Région;
    • Défense des enjeux touchant les femmes, particulièrement en matière d’itinérance et de violence.
  • Pascal Paradis
    • Travail rigoureux lors de l’étude détaillée du projet de loi 69 et opposition à la privatisation de la vente d’électricité;
    • Défense des intérêts du Québec en matière de commerce international en plus d’offrir une réponse aux menaces tarifaires de Donald Trump;
    • Lutte contre le crime organisé : proposition d’une commission sur le recrutement des jeunes par les gangs et réclamer un meilleur investissement en prévention;
    • Soutien aux PME : tournée sur la réduction de la paperasserie et de la bureaucratie.
  • Pascal Bérubé 
    • Participation à la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes, en plus d’être l’instigateur de la mise sur pied de cette Commission;
    • Opposition au projet de loi 97 concernant le nouveau régime forestier;
    • Dénoncer l’impunité et l’inaction du gouvernement en matière de braconnage.
  • Joël Arseneau 
    • Défense des services de première ligne en région en plus de dénoncer les coupes dans le réseau de la santé;
    • Défense des milieux humides dans le dossier Stablex, notamment avec le dépôt d’une pétition qui a été la 3e plus signée de la législature;
    • Dénoncer les dépassements de coûts et la mauvaise gestion dans le dossier SAAQClic.
  • Méganne Perry-Mélançon :
    • Une porte-parole nationale qui est constamment sur le terrain et qui multiplie les rencontres avec les différents groupes de la société civile.

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Source :       Emmanuel Renaud

Attaché de presse

Aile parlementaire du Parti Québécois

Emmanuel.renaud@assnat.qc.ca