Plessisville, le 6 août 2025 – Le candidat du Parti Québécois dans Arthabaska–L’Érable, Alex Boissonneault, et le député des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, promettent qu’un gouvernement du Parti Québécois redonnera au CLSC de Plessisville sa vocation première : offrir des soins de proximité.

« Devant les lacunes inacceptables en matière de services de santé de proximité dans l’Érable, le CLSC de Plessisville est selon nous la solution. Seul le Parti Québécois propose que la porte d’entrée au réseau soit les CLSC. C’était l’idée derrière leur création et on croit qu’ils doivent redevenir de véritables cliniques de soins de proximité, accessibles en région. Loin de réduire l’offre de soins actuellement existante, l’objectif est au contraire d’ajouter des services à Plessisville, là où il y a des infrastructures qui ont toutes les capacités nécessaires à la prestation de soins de première ligne », déclare le candidat péquiste.

EN BREF

• Alex Boissonneault veut ramener des soins de première ligne au CLSC de Plessisville;

• Le candidat péquiste considère que la population de la MRC de l’Érable doit avoir accès à des services à proximité de leur domicile; 

• Joël Arseneau croit nécessaire qu’on revalorise le rôle des CLSC dans les régions;

• Un gouvernement du Parti Québécois assurera que les structures décisionnelles du réseau de la santé se rapprochent de la réalité du terrain;

La MRC de l’Érable est actuellement un désert médical. Les citoyens n’ont pas le choix de se rendre à Thetford Mines ou à Victoriaville pour avoir des services de santé d’urgence.

« Je me demande souvent comment on en est arrivé à une situation où il nous faut prendre un rendez-vous pour aller au sans-rendez-vous, ou encore que la population soit obligée de parcourir plusieurs dizaines de kilomètres pour avoir accès à des soins de santé de première ligne. C’est un non-sens. C’est pourquoi notre approche, au Parti Québécois, repose sur la proximité des services et on est convaincu qu’on peut y arriver avec les CLSC, qui sont bien établis partout au Québec. Dans l’Érable, le CLSC de Plessisville est sous-utilisé et nous voulons y développer plus de services comme un service d’urgence pour des problèmes mineurs. », déclare le candidat péquiste.

Lors de la campagne électorale de 2018, la Coalition Avenir Québec promettait que tous les Québécois auraient accès à un médecin de famille. Or, uniquement dans la MRC de l’Érable, ce sont 12 000 personnes qui n’ont toujours pas accès à un médecin omnipraticien.

« C’est encore plus essentiel que tous puissent avoir accès à des soins. Il nous faut penser à d’autres solutions que celles que nous ont imposées les libéraux et la CAQ depuis 20 ans. On pense que les CLSC peuvent jouer un rôle important pour notre réseau de la santé, notamment en offrant une approche interdisciplinaire. Ça nous permettrait également de désengorger les hôpitaux voisins où les urgences débordent comme à l’Hôtel-Dieu dont l’urgence a un taux d’occupation de 144% aujourd’hui », ajoute Joël Arseneau.

Face à la centralisation actuelle sans précédent dans la gestion du système de santé au mépris des régions, un gouvernement du Parti Québécois s’assurera de valoriser les acteurs locaux et mettre en œuvre les solutions qui viennent du terrain.

« Santé Québec impose ses décisions du haut vers le bas. Il faut inverser la tendance. Les solutions viendront du plancher, de celles et ceux qui soignent notre monde au quotidien. Écoutons-les. On pourrait être agréablement surpris de ce qu’ils ont à nous proposer », conclut Alex Boissonneault.

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SOURCE :

Katrina Archambault
Attachée de presse d’Alex Boissonneault
karchambault@pq.org