Québec, le 10 février 2024 — Personne ne fera la fête alors qu’on célèbrera dans les prochains jours la première année d’existence pour le comité permanent sur le transport aérien du gouvernement de la CAQ. Le député des Îles-de-la-Madeleine à l’Assemblée nationale et porte-parole du Parti Québécois en matière de transports et mobilité durable, Joël Arseneau, déplore l’immobilisme du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) et rappelle que les gens des régions font encore les frais d’un gouvernement distrait et déconnecté de la réalité.
« Il y a un an, je disais «le vrai travail commence». Aujourd’hui, on est au même stade.
Ce n’est pas normal. » — Joël Arseneau
EN BREF
- Le député des Îles-de-la-Madeleine affirme que l’immobilisme du gouvernement fait reculer les régions du Québec en matière de transport aérien régional et sur le plan socioéconomique.
- Le comité ainsi que le MTMD doivent à tout prix accoucher d’une nouvelle vision porteuse et d’une stratégie globale pour améliorer les services aériens régionaux, et ce, très rapidement.
- Le PQ réitère que le soutien à l’offre doit faire partie des axes clés pour relancer le transport aérien régional alors que la fiabilité des liaisons est mise à mal et la confiance de la clientèle est au plus bas.
« Voici le bilan : depuis un an, le comité permanent s’est rencontré à seulement deux reprises. Un programme important, le Programme d’aide au maintien des services aériens régionaux a été aboli. Aucune solution concrète n’a été mise en place », illustre Joël Arseneau.
Le député des Îles-de-la-Madeleine rappelle qu’il a proposé plusieurs solutions à maintes reprises au gouvernement, mais que celles-ci ont été ignorées. « Qu’en est-il de ma suggestion d’inclure les organismes communautaires et des représentants d’aéroports régionaux sur le comité ? Qu’en est-il de ma proposition d’ajouter un volet Innovation au Programme d’accès aérien aux régions faite à la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, et à son adjoint Yves Montigny ? ».
Pour Joël Arseneau, les gens des régions méritent la même considération que les gens des grands centres. « Pour plusieurs personnes – dont des malades ayant besoin de soins – la seule manière de se rendre à l’extérieur de leur région, c’est de prendre l’avion. Je ne peux pas croire qu’en 2024 le gouvernement ne comprenne pas l’importance des dessertes aériennes régionales pour nos communautés. Nous, gens des régions, ne devons plus être considérés comme des citoyens de seconde zone ! », conclut-il.
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SOURCE :
Emmanuel Renaud, attaché de presse
Aile parlementaire du Parti Québécois