Ce matin à l’Assemblée nationale, en marge de leur caucus de la rentrée, le député des Îles-de-la-Madeleine, chef parlementaire et porte-parole du Parti Québécois en matière de santé, Joël Arseneau, et le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, ont identifié 12 mesures connues, concrètes et immédiatement applicables pour améliorer significativement l’efficacité et la performance du réseau québécois de la santé, mais qui ont toujours été ignorées par le PLQ et la CAQ.
EN BREF
- Le système de santé québécois est au bord du gouffre; c’est le résultat, notamment, de réformes libérales inutiles et de l’immobilisme de la CAQ.
- Le réseau, ses travailleurs et les patients n’ont que faire des promesses vides entendues mille fois; ils ont surtout besoin d’une dose de dignité et d’humanité.
- Les solutions sont pourtant connues; le Parti Québécois aura le courage de les mettre en place!
« Le constat est accablant et sans équivoque : notre système de soins ne tient qu’à un fil. Or, il ne suffit plus de remercier le personnel soignant et de pallier les problèmes à la pièce; ce que le Parti Québécois propose aujourd’hui, c’est de mettre en œuvre douze solutions connues et réfléchies qui feront en sorte que le système de santé répondra beaucoup mieux aux besoins des Québécois. Nous sommes convaincus qu’on peut y arriver en se concentrant sur la prise en charge des patients, le bien-être des professionnels et la transparence », a déclaré d’entrée de jeu Paul St‑Pierre Plamondon.
« Le défi est-il de taille? Certainement. Mais, pour une fois, un parti propose une autre vision, sans tenter de réinventer la roue, et sans artifices. Loin de nous l’idée de faire aux Québécois des promesses impossibles à tenir! Nous avons plutôt choisi de nous concentrer sur l’humain – le patient comme le soignant – et d’écouter les solutions issues des gens sur le terrain, qui ont malheureusement toujours été rejetées par le PLQ et la CAQ », a de son côté indiqué Joël Arseneau.
De l’avis du Parti Québécois, la santé s’imposera comme l’enjeu majeur non seulement de la prochaine session parlementaire, mais également de la prochaine élection, voire des années à venir. « Si cet hiver, le Québec a dû se reconfiner, contrairement à d’autres États qui sont graduellement revenus à une certaine normalité, c’est à cause de la faiblesse de notre système de santé. Nous devons venir à son secours, en prendre soin, élargir notre vision, essayer des solutions inédites », a conclu Paul St-Pierre Plamondon.
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SOURCE:
Laura Chouinard-Thuly
Attachée de presse
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