Québec, le 4 décembre 2024 — Constatant que l’agenda législatif du gouvernement s’amenuise, le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en matière d’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques, Joël Arseneau, demande à la CAQ d’appeler rapidement son projet de loi anti-gaspillage. Déposée en avril dernier, la pièce législative du député péquiste s’attaque au problème du gaspillage alimentaire et des biens invendus dans les commerces au détail.
« Plusieurs enquêtes journalistiques ont fait état d’entreprises qui gaspillent leurs invendus et parallèlement, de plus en plus de Québécois vivent de l’insécurité alimentaire. La situation est inacceptable, tous le reconnaissent, et il s’avère que le gouvernement a entre les mains un projet de loi qui permettrait de régler une part du problème et qu’en plus il a le temps de commencer le travail avant que l’on quitte pour les fêtes. »
Ambitieux, rigoureux et complet, le projet de loi en matière de gaspillage du Parti Québécois obligerait notamment le gouvernement à mettre sur pied une stratégie nationale et un plan de lutte contre le gaspillage.
« C’est un fléau qui a un coût environnemental et social exorbitant, en raison de la production, de la chaîne de distribution et de l’élimination de produits qui n’ont jamais servi. Le projet de loi n° 697, si la CAQ accepte de l’étudier, viendrait mettre fin à l’impunité actuelle des entreprises qui jettent leurs invendus ou les brisent volontairement pour les rendre hors d’usage et justifier de les jeter. On souhaite que la CAQ collabore avec nous pour que ça cesse, je pense que la majorité des Québécois est horrifiée par ces pratiques irresponsables, surtout dans le contexte économique et environnemental actuel », croit Joël Arseneau.
Selon le député, les entreprises devraient s’assurer que les produits alimentaires invendus soient réutilisés ou revalorisés, que ce soit auprès d’organismes communautaires locaux, comme des banques alimentaires ou des producteurs agricoles. Il en va de même pour les vêtements, les outils, les jouets, etc.
« La balle est dans le camp du gouvernement de la CAQ : il n’en revient qu’à lui de faire en sorte que Noël 2024 soit le dernier où la marchandise invendue se retrouve à l’enfouissement, que de la nourriture propre à la consommation se retrouve aux poubelles plutôt que sur la table des Québécois moins nantis », conclut Joël Arseneau.
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SOURCE : Emmanuel Renaud
Attaché de presse
Aile parlementaire du Parti Québécois