Rentrée scolaire : Le Parti Québécois demande un plan d’action sur la hausse de la violence à l’école

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Québec, le 27 août 2024 – Le député de Matane-Matapédia et porte-parole du Parti Québécois en matière d’Éducation, Pascal Bérubé, appelle le ministre de l’Éducation à élaborer un plan d’action pour faire face à la hausse de la violence, notamment à caractère sexuel, dans les écoles entre les élèves et envers le personnel. Il appelle également le ministère à se pencher sur tous les déterminants pouvant contribuer à la hausse de l’indiscipline à l’école.

EN BREF

  • Le Parti Québécois demande au ministre de l’Éducation d’élaborer un plan pour faire face à la hausse de la violence dans les écoles ;
  • Le Parti Québécois appelle le ministère à prendre en considération tous les facteurs pouvant contribuer à l’indiscipline des jeunes.

Le député de Matane-Matapédia estime que les faits rapportés dans les médias par des élèves, des parents et des enseignants au cours de la dernière année exigent une réponse appropriée de la part du ministère de l’Éducation.

« Quand on lit que les violences dans les écoles ont triplé en quelques années selon les chiffres de la CNESST et le nombre de plaintes adressées au Protecteur national de l’élève, il y a de quoi s’inquiéter pour nos jeunes et pour le personnel enseignant. Le ministre a entamé un dialogue en juin dernier, c’est un bon pas, mais il faut maintenant avoir un portrait complet de la situation et un plan pour agir », croit Pascal Bérubé. 

Le porte-parole du Parti Québécois en Éducation observe que les intervenants auprès des jeunes ont des pistes d’interprétation qu’il faut prendre au sérieux quant aux problèmes en amont de la violence à l’école.

« Les enseignants d’expérience, les techniciens en éducation spécialisés et les autres professionnels nous disent que quelque chose a changé dans nos écoles dans les 20 ou 30 dernières années. Qu’on parle du nombre d’élèves indisciplinés ou en difficulté d’apprentissage, du manque de sommeil ou d’activité physique, de dépendance aux écrans, d’instabilité familiale ou scolaire et d’anxiété généralisée, voire de désintérêt pour l’école, tous ces facteurs-là jouent un rôle dans l’engagement des élèves dans leurs études et dans le respect qu’ils ont pour l’école », conclut le député péquiste.

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SOURCE :

Emmanuel Renaud

Attaché de presse

Aile parlementaire du Parti Québécois

Emmanuel.renaud@assnat.qc.ca        

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