Enquête du CLAQO : Agir résolument contre la crise du logement à Québec

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Québec, le 19 juin 2024 – À l’approche du 1er juillet, le député de Jean-Talon, Pascal Paradis, salue la publication de l’enquête du Comité logement d’aide de Québec-Ouest (CLAQO) sur la crise du logement à Sainte-Foy et appelle le gouvernement à adopter des mesures plus fermes pour contrôler les hausses de loyer. Il réitère son soutien à la création d’un registre des loyers public et à l’abolition de la clause F du bail type.

EN BREF
● Le député de Jean-Talon salue la publication de l’enquête du CLAQO ;
● Le député de Jean-Talon soutient qu’il est possible de mettre en place un registre des loyers public et universel dès l’année 2025 ;
● Le député de Jean-Talon rappelle que le Parti Québécois demande également l’abolition de la clause F du bail type.

Pascal Paradis tient à saluer le Rapport sur la situation des locataires de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge rendu public par le CLAQO, un organisme qu’il est fier d’appuyer par le biais du programme de Soutien à l’action bénévole.


« L’enquête du CLAQO est un excellent exemple d’engagement citoyen. Les organismes du milieu sont des intervenants essentiels pour que les citoyens soient davantage à même de connaître leurs droits et recours en matière d’accès au logement. Ils permettent aussi de mieux comprendre la situation sur le terrain et d’agir en connaissance de cause. L’enquête du CLAQO nous procure de précieuses informations sur l’accès au logement dans Sainte-Foy », a déclaré le député de Jean-Talon.


L’élu péquiste prend acte que la crise du logement met à risque les pans plus vulnérables de la population. « Il est clair que l’offre de logements ne va pas de pair avec la croissance de la demande, notamment ici dans Sainte-Foy, où on retrouve une forte mixité sociale. Ce sont particulièrement les nouveaux arrivants et les personnes aînées qui ont de la difficulté à se loger, faisant ainsi les frais des politiques du gouvernement en habitation et en immigration. On doit se doter de moyens robustes pour contrôler les hausses de loyer, et ça commence par l’implantation d’un registre des loyers public et universel dès 2025 », a soutenu Pascal Paradis.


Il souligne en outre qu’il faudra en faire davantage pour maintenir l’abordabilité des logements dans l’ouest de Québec pour les années à venir.


« Le PQ a proposé des mesures concrètes pour favoriser la construction de logements sociaux. Il y a aussi des projets de développement résidentiels et locatifs qui n’attendent que l’arrivée du tramway pour être lancés. On ne peut pas se permettre que les nouvelles unités d’habitation soient hors de portée. C’est pourquoi, comme notre porte-parole en Habitation Joël Arseneau, je demande l’abolition de la clause F du bail type, qui permet aux propriétaires, dans les cinq ans suivant la construction d’un immeuble, de hausser le loyer sans être assujettis à la grille du Tribunal administratif du logement (TAL). L’abolition de cette exception est nécessaire pour éviter que les nouvelles unités d’habitation ne contribuent, paradoxalement, à la crise du logement », a-t-il conclu.

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SOURCE :

William Fradette
William.fradette@assnat.qc.ca

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