Comité consultatif sur les enjeux constitutionnels : Paul St-Pierre Plamondon demande au premier ministre une vraie commission sur l’avenir du Québec qui n’exclut aucune option

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Québec, le 7 juin 2024 – Le Chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, tend la main au premier ministre du Québec à la suite de la création de son comité consultatif sur les enjeux constitutionnels, en lui demandant toutefois de mettre sur pied une véritable commission transpartisane sur l’avenir du Québec. Devant les constats d’échec avoués de l’autonomisme de la CAQ, il lui demande de ne pas exclure d’emblée l’indépendance du Québec. « Le premier ministre cite Robert Bourassa, qui, au lendemain d’un autre échec de réforme du Canada, avait déclaré que la nation québécoise est « libre et capable d’assumer son destin et son développement. Mais Robert Bourassa, lui, avait jugé bon de créer une commission transpartisane, qui portait bel et bien sur l’avenir du Québec, pour envisager toutes les options, incluant celle de l’indépendance du Québec », a déclaré le Chef du Parti Québécois.

EN BREF

  • Le Chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, tend la main au premier ministre face à la création de son comité consultatif sur les enjeux constitutionnels;
  • Il lui demande d’être à la hauteur de son prédécesseur, Robert Bourassa, qui avait créé une commission transpartisane qui n’excluait aucune option ;
  • Il réitère que la seule conclusion possible face au déclin du système fédératif canadien est l’indépendance du Québec.

Paul St-Pierre Plamondon demande que cet exercice fondamental ne devienne pas une tribune partisane qui créera un nouveau programme à la « troisième voie » du premier ministre. « Je comprends sa tentation d’utiliser cet événement, d’instrumentaliser des personnalités très respectées pour préparer son prochain programme électoral. Un exercice aussi important sur l’avenir du Québec ne devrait pas porter sur la volonté de la CAQ de se donner un nouveau programme pour ensuite demander un mandat fort, un mandat fort pour obtenir les nouveaux pouvoirs qu’on a identifiés dans un comité. On a déjà joué dans ce film-là, et il finit mal », a énoncé le chef péquiste.

Il salue néanmoins les constats du premier ministre et lui tend la main afin de permettre à ce comité d’évaluer toutes les conclusions possibles, comme l’avait fait Robert Bourassa à l’époque. « Je tends donc la main au premier ministre pour qu’on élargisse bel et bien le mandat, pour qu’on en fasse ici un véritable exercice, une véritable commission, celui de se pencher sur l’avenir du Québec, ce qui implique de se pencher sur toutes les possibilités, évidemment de se pencher sur les possibilités les plus évidentes aux yeux de plusieurs Québécois. C’est l’intérêt du Québec et de son peuple qui doit primer, et non pas l’intérêt électoral de la CAQ et du premier ministre », assure-t-il.

Il réitère que devant le déclin du régime fédéral canadien, une seule solution est bonne pour le Québec et que cette voie ne doit en aucun cas être exclue par le comité. « Par souci de faire un réel exercice non partisan, cette démarche ne doit en aucun cas exclure des options, et bien sûr, elle ne doit pas exclure l’option de l’indépendance du Québec », a déclaré le Chef du Parti Québécois.

Pour visionner l’intervention de monsieur St-Pierre Plamondon : https://x.com/PaulPlamondon/status/1799113656447406460

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SOURCE :

Emmanuel Renaud

Attaché de presse

Aile parlementaire du Parti Québécois

Emmanuel.renaud@assnat.qc.ca        

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