Négociations du secteur public : Le Parti Québécois appelle le gouvernement du Québec à faire preuve de bonne foi

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Québec, le 11 septembre 2023 ­­­– Le député de Matane-Matapédia et porte-parole du Parti Québécois en matière d’Éducation, Pascal Bérubé, appelle le gouvernement à donner des preuves de bonne foi dans le renouvellement des conventions collectives des employés du secteur public. Alors que les députés de la CAQ, avec l’appui du premier groupe d’opposition officielle, se sont octroyé en juin dernier une hausse de salaire de plus de 30%, le gouvernement a le devoir de reconnaître que les 420 000 travailleurs du front commun des centrales syndicales méritent un traitement à la hauteur des services qu’ils rendent à la société québécoise.

EN BREF

  • Le PQ appelle le gouvernement à faire preuve de bonne foi dans le cadre des négociations avec le secteur public
  • Il rappelle que les députés caquistes se sont eux-mêmes voté une hausse de salaire de 30%

Pascal Bérubé fait observer que la situation piétine depuis des années : le dernier accord entre le gouvernement et les fonctionnaires de l’État a été conclu il y a quelques mois à peine. « La situation des fonctionnaires de l’État est surréaliste : ils sont en négociations perpétuelles avec ce gouvernement depuis 2019 pour trouver un accord durable. Ça fait quatre ans maintenant. Quand les députés de la CAQ, eux, que les libéraux ont suivis avec enthousiasme, ont décidé de se donner des hausses de salaire, ils ont bouclé ça en un mois, à la face des employés de l’État qui attendent et attendent. Est-ce que maintenant le gouvernement peut négocier avec nos enseignantes, nos infirmières, tous nos travailleurs essentiels, avec tout le respect qu’ils méritent ? » a-t-il déclaré.

Le député de Matane-Matapédia tient à rappeler que l’inflation touche durement l’ensemble des Québécois. « Tout coûte plus cher! La nourriture, l’essence, et surtout le logement. Dans ce contexte, les employés du secteur public doivent recevoir des hausses qui leur permettent de subvenir à leurs besoins en fonction des réalités des derniers mois pour ce qui est de l’augmentation du coût de la vie. On sait que le gouvernement vient d’accorder 21% sur 5 ans aux policiers de la Sûreté du Québec, mais offre entre 9% et 13% à ses fonctionnaires. Qu’est-ce qui justifie que 420 000 travailleurs de l’État québécois n’ont pas droit à un traitement similaire? », a conclu le député péquiste.

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SOURCE :

Emmanuel Renaud

Attaché de presse

Aile parlementaire du Parti Québécois

Emmanuel.renaud@assnat.qc.ca        

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