Québec, le 22 juin 2023 – En prévision de la récolte du bois brûlé qui doit se faire dans les plus brefs délais, les porte-paroles du Parti Québécois en matière, respectivement, de Ressources naturelles et de Sécurité publique, Pascal Bérubé et Joël Arseneau, demandent au gouvernement de soutenir d’une manière urgente les entreprises œuvrant en foresterie et qui ont vu leur équipement partir en flamme en raison des feux de forêt dévastateurs et inhabituels qui font toujours rage au Québec.
EN BREF
- Le Parti Québécois souhaite que le gouvernement rembourse les franchises d’assurances de la machinerie perdue ;
- Le Parti Québécois veut que le gouvernement offre une garantie de prêt pour le remplacement de la machinerie ;
- Le Parti Québécois offre sa collaboration au gouvernement pour renforcer la force de frappe de la SOPFEU.
Réitérant le soutien du Parti Québécois envers les personnes évacuées ou incommodées en raison des feux de forêt, Pascal Bérubé n’hésite pas à qualifier la saison 2023 de catastrophe inattendue. D’où, selon lui, l’importance que le gouvernement du Québec intervienne.
« Tout le monde se croise les doigts depuis plusieurs semaines pour que les feux cessent enfin. On a été pris de court cette année et ça entraînera des conséquences majeures pour l’aménagement de notre forêt, d’où la nécessité que le gouvernement compense une partie des sinistres encourus par plusieurs PME jusqu’à présent. On sait déjà que pour ceux dont la machinerie a brûlé, ce sont des dizaines de milliers de dollars en franchises d’assurance qui devront être payés et ça met en péril leur capacité à retourner en forêt. Je pense que le gouvernement doit les aider en couvrant la franchise », explique le député de Matane-Matapédia.
L’enjeu est plus important qu’il n’en a l’air, estime le Parti Québécois, puisque les entrepreneurs forestiers devront être mis à contribution rapidement pour la récolte du bois brûlé. De la machinerie neuve devra être rachetée au coût de centaines de milliers de dollars, et le parti croit que le gouvernement pourrait sans problème garantir les prêts nécessaires.
« C’est une course contre la montre dont on connait déjà les paramètres. On doit dès maintenant envoyer le message que le gouvernement sera présent pour faciliter le rachat de l’équipement perdu. La plupart des pertes, ce sont des petites entreprises qui les ont subies. On a le moyen de garantir des prêts, mais on n’a surtout pas le moyen de laisser le bois pourrir devant nous. Ce sont des centaines de milliers de mètres cubes de ressource ligneuse qui seront perdus chaque semaine si la récolte du bois brûlé n’est pas faite », affirme Pascal Bérubé.
Le député péquiste a aussi fait siennes les revendications de l’Association québécoise des entrepreneurs forestiers (AQEF) et du Bloc Québécois auprès du gouvernement fédéral, notamment quant aux assouplissements de l’assurance-emploi pour les travailleurs du secteur forestier en raison des feux de forêt.
Accroître notre force de frappe face aux incendies
Remerciant l’aide internationale, sans laquelle le Québec aurait pu manquer de sapeurs et de pilotes, Joël Arseneau a pour sa part invité le gouvernement à ne pas ménager les moyens pour accroître la capacité du Québec de combattre les incendies de forêt.
« Le gouvernement du Québec a cru, à tort, que nous étions suffisamment équipés pour faire face à toute éventualité. Or, il appert maintenant, avec les changements climatiques, que nous devrons faire face plus souvent à des événements de cette nature et de cette intensité. Le Québec doit revoir et consolider sa force de frappe, et c’est pourquoi nous offrons notre soutien à toute mesure législative ou fiscale qui permettra de renforcer et d’augmenter la capacité de combat de la SOPFEU », conclut le député des Îles-de-la-Madeleine.
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SOURCE :
Emmanuel Renaud
Attaché de presse
Aile parlementaire du Parti Québécois
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