Attentes prébudgétaires : Le Parti Québécois demande une aide d’urgence pour le transport collectif

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Québec, le 2 mars 2023 – Le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en matière de Transports et de Mobilité durable, Joël Arseneau, demande au gouvernement d’inclure dans le prochain budget une aide d’urgence pour maintenir l’offre de transport en commun au Québec.

EN BREF

  • Le Parti Québécois demande une aide d’urgence pour maintenir l’offre de service en transport en commun partout au Québec.
  • Concrètement, cela veut dire de donner les moyens aux sociétés de transport de maintenir l’offre de service sur leur territoire.
  • Ceci est nécessaire pour continuer d’assurer, par exemple, les lignes « 10 minutes max » à Montréal et le service de train de banlieue.

Joël Arseneau s’inquiète que le gouvernement du Québec laisse l’offre de transport en commun devenir de moins en moins attrayante pour les Québécois. « On le sait, bonifier l’offre de transport en commun est essentiel pour réduire nos gaz à effet de serre, le nerf de la guerre est d’assurer un service alléchant pour les usagers. Si on ne parvient pas à le faire, on rentre dans un cercle vicieux où les usagers vont tranquillement délaisser le transport collectif en raison de son manque d’attractivité. Investir et ainsi favoriser l’utilisation du transport collectif est indispensable pour atteindre nos cibles de GES », affirme-t-il.

Pour le député des Îles-de-la-Madeleine, il est nécessaire qu’à court terme le gouvernement du Québec prévoie une aide d’urgence. « L’Association des transporteurs urbains du Québec évalue que pour 2023 le manque à gagner sera de 565 M$ pour les sociétés de transport québécoises. Cette somme est nécessaire pour maintenir l’offre de service, et il est urgent de l’investir dès maintenant pour éviter une spirale de décroissance », illustre le député. Monsieur Arseneau mentionne également craindre qu’une diminution de la qualité du service fasse fuir les usagers, et ainsi, diminuer encore plus les revenus des sociétés de transport. « La fin des lignes “ 10 minutes max ” à Montréal est un exemple flagrant, mais partout au Québec, il y a une baisse de l’offre et de la qualité du transport en commun. C’est une demande que nous faisons en vue du prochain budget du gouvernement du Québec ».

À long terme, il faut aussi réformer le système de financement et équilibrer les investissements entre le transport en commun et le transport routier. Les habitudes de transport des Québécois ont changé depuis la pandémie. Il est important de s’adapter en conséquence. « Nous devons offrir un système d’abonnement incitatif et intégré tel que notre PasseClimat, combiné à un investissement massif, prévisible et dédié pour augmenter l’offre », conclut-il.

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SOURCE :

Emmanuel Renaud

Attaché de presse

Aile parlementaire du Parti Québécois

418 720-5717

Emmanuel.Renaud@assnat.qc.ca

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