Québec, le 9 novembre 2022 – Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, dénonce vivement le choix du gouvernement de la CAQ de continuer dans la «voie des chèques» pour tous les Québécois qui font moins de 100 000$. Le ministre Girard doit prendre acte de l’inflation présente et du risque de récession, et adopter plutôt une mesure ciblée qui aide ceux qui en ont vraiment besoin, sans négliger de s’attaquer aux causes à long terme de la hausse du coût de la vie.
EN BREF :
- Le Parti Québécois dénonce l’entêtement du gouvernement caquiste de verser des chèques à tous ceux qui font moins de 100 000$
- Il faut plutôt opter pour une mesure plus ciblée qui aide réellement ceux qui en ont besoin
- De surcroit, il faut agir sur les causes structurantes de la hausse du coût de la vie pour renforcer notre économie à long terme
Pascal Bérubé s’indigne que le gouvernement de la CAQ continue dans la « voie des chèques » pour tous ceux qui gagnent moins de 100 000$ : «C’est une mesure qui ratisse trop large, envoyer 800$ aux familles qui gagnent 200 000$ par année, alors que certains sont cruellement dans le besoin dans la situation actuelle. Il faut cibler et mettre le plafond plus bas». Celui-ci rappelle d’ailleurs que si on ramenait le plafond actuel à 80 000$ par année, l’État économiserait des centaines de millions qui pourraient ensuite être redirigés pour mieux aider ceux qui en ont réellement besoin.
Dans le contexte actuel, injecter de l’argent sous forme de chèques est irresponsable, car le gouvernement n’affiche aucune ambition d’agir sur les causes structurantes qui fragilisent le portefeuille des Québécois. «La réalité, c’est que les chèques envoyés, non seulement contribuent à l’inflation en ratissant trop large, mais vont en outre directement dans les poches des pétrolières et des gens qui fixent les prix à la hausse, en violation flagrante des règles de concurrence les plus élémentaires», a expliqué le député.
Ce qu’il faut faire, c’est aider les plus démunis rapidement en doublant le crédit de solidarité et en aidant les personnes ayant un revenu inférieur à 50 000$ avec un chèque plus substantiel. Ceci doit impérativement être accompagné de mesures structurantes pour baisser le coût de la vie: «Il faut à tout prix un bureau de la concurrence avec du mordant pour débusquer des stratagèmes qui fixent les prix artificiellement à la hausse. Nous devons aussi viser à augmenter graduellement le salaire minimum à 18$ de l’heure. Sans oublier que le transport est un poste de dépense important pour les familles, il faut donc rapidement augmenter l’offre de véhicules électriques et de transport en commun abordables pour sortir de notre dépendance au pétrole», a conclu Pascal Bérubé.
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SOURCE :
Emmanuel Renaud
Attaché de presse
Aile parlementaire du Parti Québécois
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