Le Parti Québécois présente son plan pour relancer l’Est de Montréal

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Montréal, le 28 septembre 2022 – En compagnie de l’équipe de candidats de l’Est de Montréal – formée de Yastene Adda (Anjou–Louis-Riel), Stéphan Fogaing (Hochelaga-Maisonneuve), Maxime Larochelle (Laurier-Dorion), Chantal Jorg (Maurice-Richard), Sabrina Mercier-Ullhorn (Mercier), Jocelyn Desjardins (Pointe-aux-Trembles), Pierre-Luc Brillant (Rosemont) et Phoeby Laplante (Sainte-Marie–Saint-Jacques) –, dont il fait lui aussi partie, Paul St‑Pierre Plamondon (Camille-Laurin), le chef du Parti Québécois, a présenté les principaux engagements de sa formation politique afin de relancer ce secteur de la métropole, délaissé depuis trop longtemps.

EN BREF

Le Parti Québécois prend 12 engagements concrets et nécessaires pour relancer l’Est de Montréal :

  1. Accélérer les travaux de reconstruction de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont pour qu’ils soient réalisés dans les plus brefs délais, et augmenter le nombre de professionnels de la santé per capita.
  2. Soutenir le développement d’un pôle stratégique des énergies vertes pour diversifier la vocation industrielle et polluante de l’Est de Montréal en faveur de la nouvelle économie.
  3. Déposer une nouvelle loi 101 afin que cesse le déclin de la langue française.
  4. Lutter contre la crise du logement en augmentant l’offre de logements sociaux, en abolissant la clause F du bail et en taxant davantage les « flips » et les investisseurs étrangers.
  5. Implanter un réseau de transport collectif structurant dans les plus brefs délais, après avoir consulté les citoyens; de plus, un gouvernement du Parti Québécois enfouira toute infrastructure de transport dans les secteurs résidentiels.
  6. Accélérer la décontamination des terres dans l’Est, et assurer une requalification de ces terrains par un aménagement et un développement cohérents, notamment en vue du pôle des technologies vertes.
  7. Mettre en place un BAPE concernant l’entreprise Ray-Mont Logistiques.
  8. Mettre sur pied un programme de dédommagement pour les « sinistrés de Tétreaultville ».
  9. Implanter, conjointement avec la Direction régionale de santé publique de Montréal et la Communauté métropolitaine de Montréal, un comité sur le resserrement des normes d’émission de particules et de métaux dans l’air.
  10. Doubler les budgets actuels afin d’embaucher une centaine de nouveaux policiers et d’experts pour lancer une vaste opération de saisie d’armes.
  11. Afin de faire face au vieillissement de la population, une réalité présente dans l’Est, prendre un véritable virage vers les soins à domicile en triplant le nombre d’heures offertes.
  12. Devancer et accélérer la réfection des nombreuses écoles vétustes de l’Est de Montréal, en augmentant les investissements au PQI et en rendant les écoles prioritaires dans l’ordre des travaux de rénovation.

Au fil des années, le Parti Québécois a constaté que l’Est de Montréal a été délaissé par les différents gouvernements. « Le Parti Québécois a une longue tradition de défense de l’Est de Montréal, un secteur qui est malheureusement sous‑financé et laissé pour compte depuis trop longtemps. Ce n’est pas normal qu’on ne donne pas les mêmes outils pour réussir aux citoyens de l’Est qu’à ceux d’ailleurs à Montréal. Quand je vois l’état de certaines infrastructures essentielles, comme l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, quand j’apprends que la qualité de l’air réduit l’espérance de vie, quand je constate l’absence de transport collectif adéquat, je trouve cela inacceptable. Il faut sortir de l’immobilisme, et c’est d’abord une question de volonté politique », a souligné Paul St‑Pierre Plamondon.

Le chef péquiste rappelle l’importance de son engagement personnel et celui de toute l’équipe du Parti Québécois pour défendre les enjeux de la métropole. « Ce qui est le plus important, je crois, c’est ce que je vous ai dit en début de campagne : moi, j’ai choisi de ne pas abandonner notre métropole, j’ai choisi de m’y présenter pour porter ses enjeux et faire en sorte que le lien qui unit Montréal au reste du Québec ne se brise pas. Montréal fait partie du Québec et de notre destin national; c’est ainsi, et ça doit demeurer ainsi », a-t-il poursuivi.

Aux yeux de Paul St‑Pierre Plamondon, ce dont l’Est a le plus besoin, actuellement, c’est d’une voix forte, de députés qui vont s’approprier les dossiers et faire des suivis rigoureux, d’élus qui vont faire bouger les choses. « Avec le talent de notre équipe, avec ses compétences et son bagage diversifiés, je suis persuadé que nous arriverons à briser ce cycle de marginalisation. Avec la CAQ, malheureusement, les citoyens n’obtiennent que des députés sans droit de parole, sans pouvoir pour faire avancer les dossiers. On l’a vu : quand ça va contre les intérêts de la CAQ, c’est silence radio. Il faut changer cette dynamique-là. Moi, je demande aux citoyens de Mercier-Est de m’élire, comme je demande à ceux de tout l’Est de Montréal de choisir notre équipe, pour cette raison : pour avoir des représentants de leurs intérêts à l’Assemblée nationale, au lieu d’avoir un représentant de la CAQ dans leur circonscription », a conclu le chef du Parti Québécois.

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SOURCE : Laura Chouinard-Thuly, attachée de presse du chef du Parti Québécois – 514 880-9594 – Laura.Thuly.PQ@gmail.com

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