Le Parti Québécois s’attaquera aux pétrolières, qui profitent de la crise pour s’enrichir encore plus

Facebook
Twitter

Sept-Îles, le 19 septembre 2022 – En compagnie de la candidate dans Duplessis, Marilou Vanier, le chef du Parti Québécois, Paul St‑Pierre Plamondon (Camille-Laurin), s’est engagé à remettre aux Québécoises et aux Québécois les profits déraisonnables que les pétrolières font actuellement à leurs dépens.

EN BREF

  • Le Parti Québécois dénonce les surprofits engrangés par les pétrolières canadiennes, et s’engage à les taxer de 25 %.
  • Ainsi, environ 1 G$ pourra être remis aux Québécois, notamment par le biais du crédit d’impôt solidarité, que le Parti Québécois s’est engagé à doubler.
  • Le Parti Québécois va également mettre sur pied un bureau québécois de la concurrence.
  • Pendant que les autres partis et le fédéral regardent passer le train, résignés, nous, nous avons le courage d’agir.
  • Nous ne pouvons accepter que les Québécois, surtout ceux des régions et les moins bien nantis, soient ainsi pris au piège.

La reprise postpandémie a été marquée par une inflation de grande ampleur, dont le symbole premier demeure le prix de l’essence. Or, il est d’intérêt que le public sache que les pétrolières canadiennes profitent de la situation, ni plus ni moins : selon des groupes de protection du consommateur, celles-ci ont engrangé des profits records de 29 G$ entre octobre 2021 et mars 2022 – c’est 10,8 G$ de plus que le 2e meilleur semestre (janvier à juin 2019) rapporté au cours des années 2011 à 2019.

« Les pétrolières font croire à la population que le prix très élevé de l’essence est normal, dans les circonstances. Mais il n’en est rien. Elles tiennent littéralement les Québécois en otage, pompant directement l’argent de leurs poches. Qu’est‑ce que ça prend, pour s’attaquer au problème? Du courage, et nous en avons. Nous taxerons ces pétrolières, à hauteur de 25 % de leurs surprofits, et remettrons cet argent là où il aurait dû rester, soit dans les poches des Québécoises et des Québécois », a déclaré Paul St-Pierre Plamondon, qui refuse d’attendre, même de demander, une intervention d’Ottawa, car elle ne viendra pas – son parti pris en faveur des pétrolières de l’Ouest est clair et avéré.

« En région, comme ici, à Sept-Îles, c’est encore pire que dans les grands centres. Le CAA estime que la marge au détail devrait normalement avoisiner les 9 cents le litre. Or, elle est en moyenne, depuis un an, de 15,8 cents en Gaspésie, et de 14,1 cents sur la Côte-Nord, et ce, malgré la chute observée des cours du baril de pétrole depuis le printemps. C’est du vol, il n’y a pas d’autre mot! Devons-nous demeurer ainsi à la merci des pétrolières, tant qu’il n’y aura pas une offre suffisante de transport collectif ou de véhicules électriques? Non. Nous pouvons agir, comme plusieurs pays l’ont déjà fait – le Royaume-Uni, par exemple », a quant à elle précisé Marilou Vanier.

Avec cette taxe imposée aux pétrolières, le Parti Québécois estime que 1 G$ pourrait bientôt être remis dans les poches des Québécois, notamment par le biais du crédit d’impôt pour solidarité, que le parti s’est engagé à doubler pour freiner l’appauvrissement des personnes à faibles et à moyens revenus. La mesure aurait aussi un effet dissuasif chez les pétrolières, qui deviendraient éventuellement moins gourmandes.

S’attaquer à l’absence de concurrence en créant un bureau québécois de la concurrence

Le chef du Parti Québécois rappelle en parallèle l’importance de s’attaquer au nœud du problème : l’existence d’un cartel de l’essence. « Pour nous attaquer de façon durable aux surprofits des pétrolières, qui s’enrichissent à nos dépens, nous avons proposé à de nombreuses reprises d’agir là où le fédéral refuse de le faire, c’est-à-dire sur la concurrence. Dans cette optique, nous mettrons sur pied un bureau québécois de la concurrence qui aurait du mordant, ainsi que le pouvoir d’enquêter et d’infliger des sanctions pénales. Ainsi, nous pourrions aller chercher des millions de dollars, sortir de l’argent des coffres des pétrolières pour le remettre dans le portefeuille des Québécois. C’est à la source même du problème qu’il faut s’attaquer : aux pratiques de type cartel », a-t-il insisté.

« Oui, nous nous battrons contre ces géantes pour que cessent leurs pratiques complètement immorales », a conclu, catégorique, Paul St-Pierre Plamondon.

– 30 –

SOURCE : Laura Chouinard-Thuly, attachée de presse du chef du Parti Québécois – 514 880-9594 – Laura.Thuly.PQ@gmail.com

à découvrir