Sainte-Gertrude-Manneville, le 12 septembre 2022 – À la suite de sa visite de la ferme laitière abitibienne Mirolait, le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon (Camille-Laurin), accompagné du candidat Samuel Doré (Abitibi-Ouest), a fait part de son ambition pour le Québec en matière d’agriculture. « Plus nous serons maîtres de la production agricole chez nous, mieux nous serons outillés contre ce qui se passe dans le reste du monde, et plus nous serons en mesure de contrôler les prix et les coûts des produits; bref, pour le bien de nos producteurs et de tous les Québécois, nous devons sérieusement passer à l’action et chercher à atteindre une réelle indépendance alimentaire. »
EN BREF
Lorsqu’on a comme objectif l’indépendance alimentaire, il faut commencer par donner des avantages, de la force et des outils aux producteurs agricoles. Le Parti Québécois lancera donc un chantier qui visera d’abord à :
- Protéger les terres agricoles en cessant autant que possible le dézonage et en luttant contre leur accaparement;
- Favoriser l’achat local et rendre nos entreprises agricoles plus résilientes;
- Former une relève agricole forte et fière.
Paul St-Pierre Plamondon poursuit ainsi un projet porté depuis des années par le Parti Québécois. « La pandémie et la guerre en Ukraine l’illustrent de façon éloquente : les événements mondiaux majeurs sur lesquels on n’a aucun contrôle ont un impact considérable sur notre économie, dont l’augmentation spectaculaire des coûts et, par conséquent, des dettes. C’est pourquoi, à nos yeux, il n’y a rien de plus sensé, pour un peuple, que de viser sa pleine indépendance alimentaire. »
D’abord, protéger les terres et y encourager la culture
En premier lieu, les terres agricoles doivent être mieux protégées contre les promoteurs et autres intérêts étrangers ou financiers. « Nous nous engageons à modifier la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles pour que cesse, autant que possible, le dézonage. L’accaparement des terres étant un problème bien réel, la superficie que pourra détenir un non-agriculteur sera aussi encadrée par la loi, et de sévères pénalités seront imposées aux spéculateurs qui n’exploitent pas les terres. En revanche, il y aura des incitatifs pour quiconque entreprend de cultiver une terre se trouvant en friche », a expliqué Samuel Doré.
Ensuite, avantager nos entreprises agricoles et les rendre plus résilientes
Le Parti Québécois compte également appuyer résolument les entreprises pour qu’elles soient moins vulnérables aux aléas de l’économie. « L’État a un rôle à jouer; sous notre gouvernement, 70 % de la nourriture servie dans les écoles, les hôpitaux, les cafétérias des ministères et toutes les autres institutions publiques proviendra du Québec. C’est notre objectif, et il est ferme, sans faire de jeu de mots! », s’est amusé Paul St‑Pierre Plamondon. Le chef a par ailleurs indiqué qu’il misera énormément sur l’automatisation et les nouvelles technologies, qui peuvent bien sûr alléger la tâche déjà lourde des producteurs, en plus de réviser en profondeur les programmes de gestion de risques afin de les adapter aux réalités actuelles des entreprises du secteur agricole.
Enfin, soutenir la relève
« Être agriculteur, être producteur, prendre la relève d’une entreprise, ça coûte cher. Ces 10 dernières années, la valeur des terres a plus que triplé. Et, oui, une moissonneuse-batteuse, ça vaut des centaines de milliers de dollars! Nous mettrons donc en place un prêt à long terme pour l’acquisition d’actifs agricoles, à taux fixe et bas. De plus, nous appuierons le transfert des fermes vers la relève en octroyant des incitatifs fiscaux aux vendeurs, le cas échéant. Nous adapterons, aussi, les programmes d’aide financière à l’établissement des jeunes en agriculture, et nous serons attentifs aux besoins des nouveaux agriculteurs, qui privilégient souvent les plus petits volumes », a ajouté Paul St-Pierre Plamondon.
« Pour sécuriser nos approvisionnements dans l’avenir, a-t-il enchaîné, nous devons améliorer les capacités du Québec à produire lui-même ses biens et services de nécessité; c’est le principe même de la saine démondialisation, dont je parle fréquemment. Plus nous serons ambitieux quant à notre indépendance alimentaire, plus nous prospérerons, et plus nous mangerons des produits frais et de proximité. Les avantages, pour le Québec et les Québécois, se situent réellement et indéniablement sur tous les plans. »
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SOURCE : Laura Chouinard-Thuly, attachée de presse du chef du Parti Québécois – 514 880-9594 – Laura.Thuly.PQ@gmail.com