Montréal, le 9 septembre 2022 – Malgré que la vétusté des écoles québécoises fasse les manchettes depuis des années, ces établissements arrivent bons derniers dans les priorités du gouvernement quant au financement des infrastructures. « Comme si la consigne, c’était d’attendre que leur état soit considéré mauvais, très mauvais ou très, très mauvais avant d’intervenir. Le Parti Québécois va changer de stratégie, prenez ma parole », a déclaré son chef, Paul St‑Pierre Plamondon.
EN BREF
Les écoles du Québec sont vétustes, ce n’est plus à démontrer. Pour remédier à la situation, le Parti Québécois s’engage à :
- Ajouter 575 M$ par année au PQI, pour un investissement supplémentaire total de 2,3 G$.
- Réaliser les travaux nécessaires sur 4 ans au lieu de 10 ans.
- Inverser l’ordre de priorité : les écoles passeront désormais en premier.
Chose certaine, on ne peut pas compter sur la CAQ; depuis 2018, l’état des écoles n’a fait que se détériorer.
C’est dans la cour de l’école primaire Notre-Dame-des-Victoires, en plein cœur de la circonscription de Camille-Laurin, et en compagnie de la candidate Chantal Jorg (Maurice-Richard) que le chef du Parti Québécois a pris un important engagement : son gouvernement donnera la priorité absolue à la réfection des écoles en leur accordant 575 M$ de plus par année; une somme de 2,3 G$ vient donc s’ajouter aux 21,1 G$ déjà prévus dans le PQI.
« Ce n’est pas normal que des lieux aussi significatifs pour les enfants – ainsi que le personnel enseignant et de soutien – soient aussi peu sécuritaires et, dans certains cas, aussi malsains. Comment peut-on espérer valoriser l’école publique, dans un tel contexte? Ce n’est pas normal, non plus, que la situation se dégrade chaque année davantage. En effet, en 2018, lorsque la CAQ a pris le pouvoir, 50 % des écoles étaient considérées en mauvais ou en très mauvais état; aujourd’hui, cette proportion est de 59 % », a souligné Paul St-Pierre Plamondon.
« Nous devons absolument rattraper le retard accumulé et dont la CAQ et les libéraux sont responsables, vu les mauvais choix qu’ils ont faits. Car, même si les écoles sont les infrastructures publiques dont l’état de détérioration est le plus avancé, elles arrivent en dernier dans l’ordre de priorité du gouvernement; sans négliger le reste, nous, nous allons leur donner préséance », a ajouté Chantal Jorg.
Tout aussi négligées par les derniers gouvernements, les cours d’école profiteront également de ces investissements. « Dans l’optique, toujours, de faire bouger davantage les jeunes, nous porterons une attention particulière à l’environnement extérieur. Fini, les cours d’école se limitant à un carré d’asphalte aride! Nous les rendrons attrayantes, les doterons de modules de jeu invitants, afin que les jeunes aient envie de les fréquenter même en dehors des périodes scolaires », a enchaîné le chef du Parti Québécois.
« Il est impératif d’investir massivement et rapidement dans nos écoles, afin d’en faire des milieux d’apprentissage stimulants, d’une part, et sûrs, d’autre part. C’est une priorité de longue date pour le Parti Québécois et nous gardons le cap », a conclu Paul St‑Pierre Plamondon.
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SOURCE : Laura Chouinard-Thuly, attachée de presse du chef du Parti Québécois – 514 880-9594 – Laura.Thuly.PQ@gmail.com