Logements sociaux en péril – Grâce au Parti Québécois, le gouvernement saisit enfin l’urgence de la situation

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Québec, le 5 mai 2022 – Hier à l’Assemblée nationale, le Parti Québécois a fait le suivi, avec succès, d’un enjeu d’une importance capitale : celui des immeubles appartenant à des OSBL d’habitation qui voient leur convention arriver à échéance. La députée de Gaspé et porte‑parole du Parti Québécois en matière d’habitation, Méganne Perry Mélançon, est heureuse d’annoncer que son collègue de René‑Lévesque, Martin Ouellet, a obtenu de la part du ministre des Finances l’assurance qu’il prendra en main ce dossier, en partenariat avec la ministre des Affaires municipales.

EN BREF

  • Dans toutes les régions, de nombreux immeubles voués au logement social risquent de passer aux mains d’intérêts privés, car leur convention est arrivée ou arrive à son échéance.
  • Ce faisant, des clientèles vulnérables pourraient se retrouver confrontées à d’importantes difficultés, notamment dans le contexte actuel de crise du logement.
  • Le gouvernement a reconnu que la situation devait être corrigée; le Parti Québécois s’assurera donc qu’il agit rapidement dans ce dossier.

Le 24 mars dernier, en compagnie de représentants de la Fédération des OSBL d’habitation de la Montérégie et de l’Estrie (FROHME), la députée de Gaspé avait en effet pressé le gouvernement d’agir pour éviter que d’autres immeubles abritant des logements sociaux passent aux mains du privé, comme c’est déjà la réalité pour certains. « Comme le gouvernement a reconnu le problème et son importance, nous nous attendons à ce qu’il agisse très rapidement pour protéger les logements abordables, donc les clientèles les plus vulnérables », a‑t‑elle déclaré.

« S’il y a urgence, il y aura actions rapides »

C’est ce qu’a déclaré le ministre des Finances, Éric Girard, lorsque le député de René-Lévesque lui a demandé si un amendement à la loi sera adopté avant la fin de la présente session parlementaire. « Je le confirme au ministre : oui, il y a urgence. Au Québec, on compte des milliers d’unités de logement qui ne sont plus sous convention ou qui ne seront bientôt plus financées par la SCHL. Il est impensable qu’on les voie disparaître simplement parce qu’on n’aura pas agi assez vite, comme il est inacceptable que des administrateurs s’en mettent plein les poches en vendant des immeubles payés par les contribuables! », a poursuivi Méganne Perry Mélançon.

La députée rappelle que ces immeubles constituent un actif collectif d’une valeur inestimable qui doit à tout prix être protégé, au profit et pour le futur des régions et des communautés.

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SOURCE :

Anne-Sophie Desprez

Directrice adjointe des communications

Aile parlementaire du Parti Québécois

418 271-0485

Anne-Sophie.Desprez@assnat.qc.ca

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