Hôpital de Lachine – L’urgence et les soins intensifs doivent rouvrir le plus tôt possible

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Montréal, le 3 décembre 2021 – Souhaitant manifester le soutien du Parti Québécois au personnel de l’Hôpital de Lachine et à la communauté qu’il dessert, le député des Îles‑de‑la‑Madeleine, chef parlementaire et porte‑parole de la formation politique en matière de santé, Joël Arseneau, a tenu une mêlée de presse devant l’établissement en compagnie du président du Conseil des médecins, le Dr Paul Saba. Ensemble, ils ont demandé au gouvernement de faire le nécessaire pour redonner à la population de l’Ouest de l’île de Montréal les services auxquels elle a droit.

EN BREF

  • En santé, la suppression de services n’est pas un mode de gestion acceptable.
  • Qu’ils habitent Lachine ou Senneterre, tous les Québécois ont droit à des services de proximité complets et accessibles en tout temps.
  • Les gens sur le terrain ont des solutions à proposer pour éviter les bris de services; le gouvernement doit se mettre à l’écoute.

L’Hôpital de Lachine est le seul hôpital francophone de l’Ouest de l’île de Montréal; pour la population locale, c’est donc un établissement de première importance. Toutefois, depuis le 8 novembre dernier, l’urgence est partiellement fermée, et les soins intensifs le sont totalement. « La CAQ semble de plus en plus adopter la suppression de services comme mode de gestion des établissements de santé, pour pallier le manque de personnel. Or, cela ne saurait être une solution; les Québécoises et les Québécois, qu’ils habitent Senneterre ou Lachine, ont droit à des services de santé de proximité accessibles en tout temps », a d’entrée de jeu déclaré Joël Arseneau.

Le Dr Paul Saba, bien au fait de la situation prévalant à l’Hôpital de Lachine, propose des pistes de réflexion : « Ça fait un mois que l’urgence est complètement fermée aux ambulances. On ne soigne pas les malades en les shippant à gauche et à droite! Ça prend une urgence complètement fonctionnelle avec des ambulances 24/7. Le gouvernement Legault est capable, par décret, de rouvrir bien des choses; donc, il est capable de forcer la réouverture de l’urgence et des soins intensifs par décret, et d’assurer suffisamment de personnel en transférant à Lachine quelques infirmières et inhalothérapeutes du CUSM. »

Aux dires du ministère de la Santé, un plan de contingence est en préparation, et l’urgence rouvrirait à temps plein en janvier. « Ce délai n’est pas acceptable, d’autant plus que rien n’est prévu pour la reprise des soins intensifs. Pour trouver une solution qui soit viable à long terme, le gouvernement aurait avantage à écouter ce qui est proposé par les équipes sur le terrain, et à améliorer sa collaboration; sait-il que, se sentant abandonnés à leur sort, les médecins de Lachine se sont cotisés pour attirer du personnel? », a ajouté le député des Îles-de-la-Madeleine.

Enfin, au-delà du cas particulier de Lachine, Joël Arseneau insiste : « Beaucoup d’autres établissements au Québec doivent composer avec un personnel réduit et des interruptions de services. C’est le cas entre autres à Matane, à Ville-Marie, à Coaticook, à Gatineau… C’est préoccupant, et on doit à tout prix éviter que les fermetures se généralisent et deviennent la solution passe-partout, qu’on applique automatiquement dès qu’il y a un enjeu de main‑d’œuvre. »

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SOURCE :

Geneviève Caron

Attachée de presse

Aile parlementaire du Parti Québécois

418 234-6806 – Genevieve.Caron@assnat.qc.ca

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