Québec, le 1er septembre 2021 – Le Parti Québécois a annoncé aujourd’hui que dès le 9 septembre prochain, le député des Îles‑de-la-Madeleine, Joël Arseneau, entrera en fonction à titre de chef parlementaire de la formation politique. Sa priorité sera de réclamer le retour à une démocratie normale, une condition essentielle à la reprise des discussions sur les enjeux qui préoccupent les Québécoises et les Québécois.
EN BREF
- Joël Arseneau deviendra chef parlementaire du Parti Québécois dès le 9 septembre prochain.
- Son premier geste sera de réclamer la levée de l’état d’urgence sanitaire et le retour d’une gouvernance normale, avec les institutions.
- Ensuite pourront reprendre les discussions sur les enjeux considérés prioritaires, comme l’environnement, la santé, le développement économique régional et la langue française.
Retour à une démocratie normale
Après avoir talonné le gouvernement pendant 18 mois pour obtenir davantage de transparence, le prochain chef parlementaire entend réclamer, dès la rentrée, un plan de sortie de l’urgence sanitaire. « Il faut dès à présent retourner à une normalité, qui sera toutefois une nouvelle normalité. Oui, le virus va rester parmi nous, et nous allons continuer de le combattre. Mais il faut lever l’état d’urgence, car rien ne justifie plus la gouvernance par décrets, la prise de décisions sans consultations ni procédures parlementaires. Le gouvernement doit laisser leur place aux parlementaires, à la société civile, et rendre des comptes! », a insisté Joël Arseneau.
Des officiers aux talents complémentaires
Le chef, Paul St-Pierre Plamondon, le prochain chef parlementaire, le leader en Chambre, Martin Ouellet, ainsi que la whip et présidente du caucus, Véronique Hivon, ont déjà entre eux une chimie bien établie, naturelle. Chacun se dit enthousiaste à l’idée d’entreprendre la prochaine session, et confiant que le Parti Québécois sera à l’origine de débats inédits, sérieux et rigoureux. « Avec Paul, appelé prochainement à être davantage sur le terrain, Martin, qui connaît à fond les règles de fonctionnement de l’Assemblée nationale, toute l’expérience et le doigté de Véronique et les talents combinés de Pascal, Méganne, Lorraine et Sylvain, je suis totalement en confiance et prêt à exercer mes nouvelles fonctions face au premier ministre Legault », a déclaré le prochain chef parlementaire.
Sujets chauds
Joël Arseneau a par ailleurs désigné d’autres thématiques que le Parti Québécois compte mettre à l’avant-plan au cours des prochains mois : l’environnement, la santé, le développement économique régional et la langue française.
« Sur le plan de l’environnement, un sujet lié de très près à notre raison d’être, l’indépendance, nous ferons la démonstration que le modèle que veut nous imposer le Canada ne correspond pas aux aspirations du Québec; j’ai hâte d’entendre François Legault là-dessus! Nous continuerons par ailleurs de dénoncer cet insensé projet de 3e lien de la CAQ; comment peut-on, d’un côté, se prétendre soucieux de l’environnement et, de l’autre, présenter un tel projet, digne du siècle dernier? », se questionne le député des Îles.
À titre de porte-parole en matière de santé, celui-ci est également bien au fait de la nécessité de donner un grand coup de barre pour préserver le réseau et la qualité des soins, notamment dans le contexte postpandémie. « Il faut dès à présent commencer à penser aux moyens de nous adapter à la nouvelle réalité. Nous devons, aussi, réfléchir à des façons de mieux traiter nos infirmières, entre autres; l’enjeu est crucial pour l’avenir. Les solutions passent notamment par une revalorisation de la profession et un décloisonnement des soins, j’en suis convaincu. Et je veux savoir pourquoi le gouvernement refuse de développer des cliniques de superinfirmières », a-t-il poursuivi.
Quant au développement économique régional, il sera abordé essentiellement sous les angles de l’environnement et de la décentralisation. « Le Québec et son vaste territoire possèdent tant de ressources pouvant être mises à contribution pour transformer et moderniser notre économie! Nous proposerons aux Québécoises et aux Québécois non pas des projets polluants et dépassés comme GNL, mais plutôt des initiatives qui s’inscrivent dans une logique de transition verte et juste vers la nouvelle économie, et qui donneront le goût aux jeunes de demeurer ou de s’installer en région. Nous parlerons également de décentralisation des pouvoirs, un objectif pour lequel l’indépendance s’avérerait bien sûr un atout majeur. La disparition de nombreuses instances de décision régionales a créé un vide immense, et le Parti Québécois est le seul parti véritablement sensible à l’enjeu et à son importance », a aussi souligné Joël Arseneau.
Puis, lors de l’étude du projet de loi no 96, sur la langue, le Parti Québécois reviendra à la charge avec ses demandes pour qu’on y inclue des mesures qui viendront véritablement freiner le déclin du français, ce qui fait cruellement défaut à l’heure actuelle. « De plus, contrairement à nous, qui sommes les seuls réellement préoccupés par cet enjeu, la CAQ n’a présenté aucune cible pour évaluer la réussite ou l’échec de son plan, faut-il le rappeler », a ajouté le prochain chef parlementaire.
En terminant, Joël Arseneau a chaleureusement remercié ses collègues pour la confiance qu’ils lui témoignent, et a exprimé sa profonde reconnaissance au député de Matane‑Matapédia, Pascal Bérubé, qui occupe le poste de chef parlementaire depuis octobre 2018.
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SOURCE :
Laura Chouinard-Thuly
Attachée de presse
Aile parlementaire du Parti Québécois
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