Conflit chez Olymel – Le Parti Québécois estime qu’un arbitrage est devenu nécessaire

Facebook
Twitter

Québec, le 20 août 2021 – Le député de Matane-Matapédia et porte-parole du Parti Québécois en matière d’agriculture et d’alimentation, Pascal Bérubé, ainsi que le député de Jonquière et porte-parole en matière de travail, Sylvain Gaudreault, s’inquiètent de voir le conflit de travail chez Olymel perdurer. Pour régler une fois pour toutes ce litige, ils réclament que soit proposée aux parties une procédure rapide, efficace et impartiale : l’arbitrage.

EN BREF

  • Le conflit de travail à l’usine Olymel de Vallée-Jonction a assez duré; on doit pouvoir en prévoir la fin à très court terme.
  • Bien que délicate et devant être rigoureusement balisée, la procédure de l’arbitrage doit maintenant être proposée aux parties.
  • La pression est devenue trop forte; or, on ne peut tolérer ni la maltraitance envers les bêtes, ni le gaspillage alimentaire.

Le conflit de travail entre les employés et la direction de l’usine d’abattage Olymel de Vallée-Jonction dure maintenant depuis plus de 16 semaines. Mardi dernier, les membres du syndicat des travailleurs ont rejeté à 57 % l’entente de principe qui avait été conclue quelques jours plus tôt avec l’employeur. En réaction, mercredi, le ministre du Travail, Jean Boulet, a nommé un médiateur spécial dans le dossier.

« Ça ne suffit pas, car ça ne fera que prolonger le conflit. Or, c’est devenu un euphémisme de dire que le temps presse. Selon Les Éleveurs de porcs du Québec, près de 150 000 porcs sont présentement entassées dans les fermes, dans des conditions de chaleur et de promiscuité indignes et inacceptables. C’est une question d’heures avant que les éleveurs, sous pression et à bout de ressources, soient obligés de commencer à euthanasier leurs bêtes », a indiqué Pascal Bérubé.

« Il est temps que le gouvernement accentue sa présence dans le dossier, a poursuivi Sylvain Gaudreault. Il doit proposer un arbitrage aux parties. Bien sûr, vu le caractère très particulier de cette procédure ministérielle, il devra également assurer son impartialité exemplaire. »

Le Parti Québécois estime que c’est le devoir du gouvernement de tout faire pour, d’une part, éviter un gaspillage massif et, d’autre part, assurer un minimum de bien-être aux bêtes.

– 30 –

SOURCE :

Laura Chouinard-Thuly

Attachée de presse

Aile parlementaire du Parti Québécois

514 880-9594

Laura.Chouinard-Thuly@assnat.qc.ca

à découvrir