Saguenay, le 21 juillet 2021 – Le député de Jonquière et porte-parole du Parti Québécois en matière d’énergie, d’environnement et de lutte contre les changements climatiques, Sylvain Gaudreault, et le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon sont satisfaits de la décision gouvernementale de rejeter le projet d’usine de liquéfaction de gaz naturel Énergie Saguenay du promoteur GNL Québec qui, de toute façon, appartenait à une autre époque.
EN BREF
Les projets tels que GNL, impliquant des énergies fossiles, appartiennent au siècle dernier; le BAPE s’était montré très critique et, récemment, l’Agence internationale de l’énergie a affirmé qu’il fallait renoncer à tout nouveau projet d’exploitation d’énergie fossile, comme le gaz naturel.
L’avenir se trouve plutôt du côté de la transition juste et verte et des énergies renouvelables, de projets permettant d’atteindre la carboneutralité pour 2050.
Le Parti Québécois, comme plusieurs groupes s’étant opposés au projet, est satisfait de la décision du gouvernement de la CAQ, qui ferme définitivement la porte à GNL.
« C’était la seule chose à faire, tant d’un point de vue climatique qu’économique. Maintenant, nous pourrons véritablement envisager des projets autrement plus rassembleurs, qui laisseront un héritage intéressant aux générations futures », a déclaré le député de Jonquière qui s’opposait depuis 2019 à ce projet de liquéfaction de gaz naturel de l’Ouest, obtenu par fracturation hydraulique, devant voir le jour au Saguenay–Lac‑Saint-Jean et comprenant un gazoduc de 780 km traversant l’Abitibi et la Mauricie. « La raison était bien simple : dans un contexte de crise climatique, le développement des énergies fossiles a fait son temps. L’ère est bien davantage à entreprendre une vraie transition énergétique qui soit verte et juste. L’avenir et la création de richesse se trouvent dans des projets qui y contribueront réellement, qui réduiront les émissions de GES et qui jouiront d’une forte acceptabilité sociale, des critères que ne rencontrait visiblement pas GNL. Le Québec et le Saguenay–Lac-Saint-Jean en particulier ont tout ce qu’il faut pour être des leaders mondiaux de la transition écologique », a poursuivi Sylvain Gaudreault.
Celui-ci se réjouit par ailleurs qu’on puisse tourner la page, puisque cette décision vient mettre un terme à la polarisation autour du projet GNL. « Il est grand temps de se rassembler autour d’initiatives plus porteuses, telles que Elysis, un projet d’aluminium n’émettant pas de GES qui doit se traduire par l’augmentation de la production d’aluminium, la construction d’une usine d’anodes inertes ainsi que le maintien et la création d’emplois au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Voilà le plus bel exemple de transition juste pour les travailleurs et les travailleuses », a-t-il ajouté.
De son côté, le chef du Parti Québécois pense en effet lui aussi que l’avenir se trouve dans d’autres projets pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean, mais aussi pour le Québec plus largement. « La relance économique du Québec ne peut se faire qu’en favorisant des projets porteurs d’avenir, susceptibles de créer de bons emplois et plus socialement acceptables. Plusieurs analyses sérieuses concluent que les secteurs des énergies renouvelables, des technologies propres et de l’efficacité énergétique pourraient créer jusqu’à cinq fois plus d’emplois que celui des énergies fossiles. Il faut favoriser les entreprises et les industries qui travaillent en ce sens, pour créer un Québec plus vert et plus juste pour les générations à venir. » a-t-il déclaré.
Sylvain Gaudreault tient à souligner l’engagement et la mobilisation de plusieurs militants et militantes bénévoles, qui ont certainement contribué à faire connaître les grands risques reliés à GNL Québec. « Ils ont notamment fait valoir que le fait d’utiliser massivement notre électricité, une énergie propre, pour alimenter une usine de transformation d’une énergie fossile n’avait aucun sens en 2021. Je les remercie d’avoir persévéré, et d’avoir affirmé que nous méritons certainement mieux que ce projet dont les retombées auraient surtout profité à l’Ouest canadien, d’où vient le gaz naturel », a conclu le député du Parti Québécois.
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SOURCE :
Anne-Sophie Desprez
Coordonnatrice aux communications
Aile parlementaire du Parti Québécois