Pandémie et crise du logement : l’inaction du gouvernement appauvrit les jeunes

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Montréal, le 12 juin 2021 – Le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, se désole du manque d’intérêt manifeste du gouvernement Legault à l’égard de la jeunesse québécoise. L’indifférence relative de celui-ci quant à l’accès à la propriété, à la santé mentale et au manque de places dans les services de garde éducatifs à l’enfance a des répercussions inquiétantes sur le bien-être global des jeunes Québécois, qui n’abordent pas l’avenir avec les mêmes chances que les générations antérieures.

EN BREF

Le gouvernement de la CAQ n’en fait pas assez pour la jeunesse, ce qui la désavantage.
La crise du logement que le gouvernement s’entête à nier a pour effet d’enrichir la génération des boomers au détriment des jeunes familles, qui consacrent désormais une proportion démesurée de leur budget à leur hypothèque ou à leur loyer.
L’inaction du gouvernement quant au manque de places dans les services de garde aggrave davantage cette situation, car plusieurs jeunes parents ne sont pas en mesure de retourner au travail à temps plein en raison de la pénurie de plus de 86 000 places.

En matière d’habitation, les jeunes peinent à devenir propriétaires, puisque le prix des propriétés a considérablement augmenté par rapport aux salaires. En effet, le prix médian des maisons unifamiliales s’est accru au début des années 2000, doublant presque au cours de la décennie 2000-2010 avec une hausse de 95 %. Les ventes de propriétés sont en forte hausse, les inscriptions de maisons à vendre diminuent et les prix explosent (+ 20 % en un an). Il est devenu presque impossible pour la nouvelle génération de devenir propriétaire, et les jeunes qui y parviennent s’appauvrissent en consacrant une part démesurée de leur budget à leur habitation.

À cette situation s’ajoutent les 86 000 places manquantes dans les services de garde, dont les tout-petits et les femmes font les frais : plusieurs de ces dernières sont incapables de retourner au travail, car elles n’ont pas accès à une garderie. En conséquence, cela diminue l’égalité des chances pour la jeunesse, en particulier la jeunesse féminine, en plus de nuire à l’économie.

« Les jeunes devraient avoir un droit d’accès à la propriété comparable à celui des générations précédentes. Sur le plan économique, nous avons également intérêt à ce qu’ils soient en santé et participent pleinement au marché du travail », a déclaré le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon.

Par ailleurs, l’aide d’urgence en santé mentale tarde à se matérialiser : 28 % des sommes annoncées par le gouvernement en août 2020 n’ont toujours pas été injectées sur le terrain, malgré la croissance de la détresse psychologique depuis le début de la pandémie. Quelque 20 000 personnes attendent pour un rendez-vous en santé mentale, dont plusieurs jeunes. Près de 80 % des universitaires disent souffrir d’une forme de détresse psychologique. Prises dans leur ensemble, ces nombreuses négligences ont pour effet d’hypothéquer la santé financière et psychologique de la nouvelle génération, ce qui compromet l’équité intergénérationnelle.

« Négliger la jeunesse, c’est négliger l’avenir du Québec. Le gouvernement Legault laisse la nouvelle génération dans une précarité financière et psychologique qui pourrait être évitée s’il ne délaissait pas plusieurs de ces dossiers. Je n’accepterai jamais que les jeunes aient moins de chances que les autres générations », a ajouté M. St-Pierre Plamondon.

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SOURCE :

Lucas Medernach

Directeur des communications

Parti Québécois

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