Québec, le 30 mai 2021 – À la suite du dépôt du Plan d’urgence pour la langue française du Parti Québécois, il y a deux semaines, son chef parlementaire et député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, également porte-parole en matière de langue française, de culture et de communications, réitère sa proposition de créer le Bureau de promotion du contenu québécois pour faire rayonner la culture d’ici sur les plateformes internationales de diffusion sur le Web.
EN BREF
- Le Québec produit un éventail très large de contenus cinématographiques et musicaux clairement sous‑représentés sur les plateformes Web – telles que Netflix, Amazon Prime et autres Spotify –, devenues incontournables.
- Vu les piètres résultats obtenus par le gouvernement canadien, le Québec ne peut plus le laisser parler en son nom lorsqu’il s’agit de faire connaître et rayonner son contenu culturel, ici mais aussi ailleurs dans le monde.
- Pour renverser la tendance et mettre davantage en valeur les productions de chez nous, le Parti Québécois propose de créer le Bureau de promotion du contenu québécois.
À l’occasion de la présentation de son plan d’urgence pour le français, le 17 mai dernier, le Parti Québécois a proposé de créer une instance pour inscrire les contenus québécois sur les plateformes mondiales de diffusion. « Par le passé, le Québec a dû se fier à Ottawa pour le représenter auprès des géants du Web. Or, les piètres résultats qu’a donnés l’entente entre Ottawa et Netflix pour la production de contenus francophones le démontrent : le contenu québécois n’a pas sa place sur les plateformes de diffusion à l’international, et cela constitue un frein au rayonnement de notre culture. Juste en 2019, 86 longs métrages québécois ont été produits, et pas loin de 300 téléséries; parmi eux, combien se retrouvent sur Netflix? », se questionne Pascal Bérubé.
Selon le chef parlementaire du Parti Québécois, personne n’est mieux placé que le gouvernement du Québec pour promouvoir notre culture. Malheureusement, il n’agit pas en ce sens. « Ce nouveau bureau que nous proposons aura donc pour mission de faire la promotion des productions québécoises auprès des grandes plateformes mondiales, dans le but d’augmenter le nombre de téléséries et de films québécois qui s’y retrouvent, et d’y élargir l’éventail de la musique de chez nous », a-t-il précisé.
« Aujourd’hui, a poursuivi Pascal Bérubé, on ne peut plus faire comme si les grandes plateformes comme Netflix n’existaient pas, et il faut admettre qu’elles ont une réelle influence sur la consommation des Québécois, particulièrement celle des jeunes. Y rendre accessibles plus de contenus québécois permettrait à coup sûr de stimuler la fierté des Québécois envers les productions d’ici et de mettre en valeur des choix autres que les productions anglophones, surreprésentées. À notre avis, il faut changer d’approche et être plus proactifs en convainquant ces plateformes d’inclure et de s’intéresser au contenu québécois », a-t-il ajouté.
C’est un fait, les productions québécoises et les artistes d’ici ont du succès partout sur la planète. « Au sein de notre nation, la culture prend une très grande place. Mais il faut aller plus loin encore : nous devons viser à ce que nos films, nos téléséries, notre chanson deviennent des succès dans le monde entier, également. L’idée, c’est de faire un pas supplémentaire en avant. De promouvoir, de rendre visibles, de faire découvrir nous-mêmes les contenus francophones, notamment, sur les marchés mondiaux. Et la seule manière d’y arriver, c’est de créer ce bureau, dont le seul mandat sera de faire des représentations auprès de toutes les grandes plateformes. Le Québec peut bien mieux servir ses propres intérêts en matière de culture que le fédéral ne le fera jamais », a conclu Pascal Bérubé.
– 30 –
SOURCE :
Laura Chouinard-Thuly
Attachée de presse
Aile parlementaire du Parti Québécois
514 880-9594
Laura.Chouinard-Thuly@assnat.qc.ca