Trans Mountain : des pertes considérables qui devraient servir à créer un Québec plus juste et plus vert

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Québec, le 10 avril 2021 – À la suite d’une étude publiée par l’Université Simon Fraser, qui prévoit que l’oléoduc Trans Mountain entraînera des pertes s’élevant à 12 G$ pour le gouvernement du Canada, Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois, demande l’arrêt de ce projet rétrograde, ainsi qu’une restitution des sommes payées par les Québécois; celles-ci pourront alors servir à créer un Québec plus juste et plus vert.

EN BREF

Une nouvelle étude de l’Université Simon Fraser nous apprend que le projet de prolongement du pipeline Trans Mountain ferait perdre 12 G$, voire jusqu’à 18 G$, au gouvernement du Canada.
La quote-part du Québec pour la construction du pipeline représente environ 2,5 G$ – cette somme devrait être restituée au Québec, qui n’a jamais souhaité de ce projet qui va à l’encontre des intérêts du Québec.
Le Parti Québécois demande l’arrêt de Trans Mountain; les fonds économisés pourraient être utilisés pour augmenter les transferts en santé, alors que le fédéral refuse toujours d’octroyer ces transferts d’une valeur de 6,2 G$ au Québec sur une base annuelle.
Ce projet d’une autre époque doit être interrompu, tant pour des raisons financières qu’environnementales, ce qui permettra de consacrer plus d’argent à bâtir un Québec plus juste et plus vert!

Une nouvelle étude de l’Université Simon Fraser nous apprenait la semaine dernière que selon le scénario le plus probable, le projet de prolongement du pipeline Trans Mountain fera perdre 12 G$ au gouvernement fédéral. Les pertes pourraient même aller jusqu’à 18 G$, et aucun des scénarios n’a permis de démontrer que le projet pourrait être rentable.

Tout comme les chercheurs de cette université, le Parti Québécois est d’avis que le gouvernement du Canada devrait immédiatement stopper ce projet. « Encore une fois, le Canada s’entête à demeurer dans les énergies du siècle dernier et refuse de prendre les mesures nécessaires pour une réelle transition énergétique. Pendant ce temps, aux États-Unis, on investit 2000 G$ pour verdir l’économie, et l’administration Biden annule le projet de pipeline Keystone XL. Ça devient de plus en plus gênant de voir aller le gouvernement fédéral dans ce corridor sans issue l », a déclaré Paul St-Pierre Plamondon.

Le projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain revient carrément à jeter à l’eau, ou plutôt à engluer dans le pétrole, des milliards de dollars qui pourraient être investis ailleurs. « C’est du gaspillage. Les Québécois ont contribué, en taxes et en impôts, à hauteur de 2,5 G$ dans ce projet; ces sommes devraient plutôt servir à entamer un véritable virage vert au Québec, à créer des emplois durables et à financer une transition énergétique juste. Avant le dépôt du budget du gouvernement Legault, nos attentes étaient claires : le Québec doit profiter de la relance pour prendre ce virage. Or, nous sommes constamment ralentis par les décisions du gouvernement fédéral », a réitéré le chef du Parti Québécois.

Paul St-Pierre Plamondon a par ailleurs profité de l’occasion pour rappeler que le Québec a demandé à plusieurs reprises le réajustement équitable des transferts en santé, sans résultat. « En pleine troisième vague de la pandémie, il est urgent que le fédéral procède au rattrapage et qu’il nous verse les 6,2 G$ qu’il nous doit, au lieu de perdre des sommes astronomiques dans un inutile projet de pipeline se trouvant à des milliers de kilomètres du Québec. Imaginez ce que nous pourrions faire si nous disposions de notre argent, et si nous ne perdions pas notre temps à réclamer notre dû! Il n’y a pas trente-six moyens de nous sortir de cette situation où un autre gouvernement décide pour nous sur la base des intérêts de l’Alberta ou d’autres provinces. Il n’y a que l’indépendance qui nous permettra de nous enrichir de manière durable. »

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SOURCE :

Lucas Medernach
Directeur des communications
Parti Québécois

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