Pour le Parti Québécois, régionaliser, c’est bien; décentraliser, c’est mieux!

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Québec, le 12 mai 2021 – Le député de Jonquière et porte-parole du Parti Québécois pour le Conseil du trésor, Sylvain Gaudreault, est préoccupé par la lenteur du gouvernement de la CAQ à honorer une de ses promesses électorales de 2018, soit la régionalisation d’une partie de l’effectif de la fonction publique. Le Parti Québécois demande à la ministre responsable, Sonia LeBel, de faire confiance aux fonctionnaires en région en leur confiant plus de responsabilités.

EN BREF

  • Malgré sa promesse, la CAQ tarde à transférer des emplois de la fonction publique en région.
  • Ce geste doit s’accompagner d’une décentralisation des pouvoirs vers les régions, et servir à dynamiser les milieux de vie.
  • Par ailleurs, des villes considérées trop près des grands centres sont exclues du processus en raison d’un critère arbitraire, alors que les besoins y sont pourtant bien réels.

En dépit des récentes déclarations de la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, selon lesquelles la nouvelle réalité du monde du travail dans le contexte de la pandémie devrait favoriser la régionalisation de plusieurs fonctionnaires, le député du Parti Québécois fait valoir que le processus demeure inexplicablement lent. « En 2018, lors de la campagne électorale, François Legault s’était engagé à déplacer 5000 postes de la fonction publique en région au cours des 10 prochaines années. Or, jusqu’à maintenant, soit en un peu moins de 3 ans, seuls 476 postes l’ont été. À ce rythme, l’objectif ne sera atteint que plus de 20 ans après l’échéancier annoncé! », a-t-il déclaré.

Le député de Jonquière constate aussi que la volonté du gouvernement ne s’inscrit pas dans un esprit de décentralisation. « Nous souhaitons tous avoir plus de travailleurs et de travailleuses de la fonction publique en région. Mais, visiblement, la présidente du Conseil du trésor ne veut pas faire la véritable réforme qui s’impose, c’est-à-dire donner plus de pouvoirs aux régions et dynamiser les communautés afin que celles-ci aient une réelle emprise sur leur propre développement. Si les employés continuent d’exécuter des commandes en provenance des tours à bureaux de Québec ou de Montréal, on passe à côté d’une occasion d’obtenir des décisions beaucoup mieux adaptées aux différentes réalités régionales, puisque prises par des gens de la place », a poursuivi Sylvain Gaudreault.

Celui-ci se questionne par ailleurs sur un nouveau critère arbitraire établi par le Secrétariat du Conseil du trésor, selon lequel on considère « régionalisé » un emploi se trouvant à plus de 75 km de la capitale ou de la métropole. « Ce faisant, des villes comme Joliette ou Sorel-Tracy sont exclues d’emblée, et ce, même si elles se trouvent en région et affichent un indice de vitalité économique plus bas que la moyenne. J’aimerais entendre le gouvernement là-dessus; comment justifie-t-il sa position? En quoi son critère est-il représentatif des besoins réels des municipalités et des régions? »

Le député de Jonquière et le Parti Québécois continueront de talonner le gouvernement sur sa promesse électorale afin qu’il rende des comptes.

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SOURCE :

Laura Chouinard-Thuly

Attachée de presse

Aile parlementaire du Parti Québécois

514 880-9594

Laura.Chouinard-Thuly@assnat.qc.ca

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