UN MODÈLE VIABLE EN IMMIGRATION

Notre modèle en immigration

« Ce plan est une réponse documentée à une situation urgente : la volonté du gouvernement fédéral de nous imposer depuis des années un nouveau modèle d’immigration, sans notre consentement, est nocive pour le Québec, tant en matière de protection du français, de notre capacité à livrer des services publics qu’en termes de logement que pour l’égalité des chances » – Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois.

Le plan en bref

1. Doter le Québec d’une politique cohérente et fonctionnelle en immigration;

2. Réduire au moins de moitié l’immigration temporaire à une cible de 250 000 à 300 000 résidents non permanents au terme d’un mandat de quatre ans;

3. Fixer des seuils d’immigration permanente à environ 35 000 nouveaux résidents permanents par an;

4. Décréter un moratoire sur l’immigration économique permanente, provenant de l’extérieur du Québec afin de sélectionner les résidents permanents parmi l’immigration temporaire, composée des étudiants étrangers et des travailleurs étrangers temporaires;

5. Traiter rapidement les dossiers liés à la réunification familiale pour les conjoints et les enfants;

6. Resserrer les critères de sélection des travailleurs étrangers temporaires tout en reconnaissant formellement la dépendance du milieu agricole aux travailleurs étrangers temporaires;

7. Effectuer un virage vers l’automatisation et la robotisation des secteurs de notre économie en pénurie de main-d’œuvre;

8. Exiger un niveau de compétence du français plus élevé en priorisant les personnes affichant un niveau de français intermédiaire au point d’entrée et intermédiaire à avancé;

9. Établir à environ 40 000 le nombre de travailleurs issus du Programme des travailleurs étrangers temporaires et remplacer les permis de travail restreints à un employeur par des permis de travail régionaux et sectoriels;

10. Établir à environ 50 000 le nombre d’étudiants internationaux; renverser le déclin du français, rétablir l’équité entre les établissements francophones et anglophones, tout en reconnaissant l’importance de l’apport des étudiants étrangers en région;

11. Revoir la politique de financement des universités en rapport aux étudiants étrangers en s’appuyant sur les principes du régime qui avait cours avant la déréglementation de 2018;

12. D’ici l’indépendance du Québec, accueillir des demandeurs d’asile en fonction de notre poids démographique dans le Canada, soit 22 %. Après l’indépendance du Québec, resserrer les normes de visas, les délais de traitement et les critères de premières vérifications à l’entrée en matière de demande d’asile.