nouvelles  |  15 Sep 2025

Un gouvernement du Parti Québécois réglera le dossier des chauffeurs illégaux

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Québec, le 15 septembre 2025 – Le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en matière de Transports, Joël Arseneau, ainsi que le député d’Arthabaska–L’Érable, Alex Boissonneault, insistent qu’un gouvernement du Parti Québécois règlerait le dossier des chauffeurs illégaux. En attendant, ils réclament que le nouveau ministre des Transports s’attaque urgemment à la concurrence déloyale et dangereuse des chauffeurs non qualifiés, souvent recrutés au travers de stratagèmes d’immigration.

EN BREF

  • Joël Arseneau et Alex Boissonneault dénoncent le recours à des « chauffeurs inc. » et des immigrants n’ayant pas les qualifications requises pour exercer le métier de camionneur;
  • Les députés soulignent leur impact sur la sécurité routière, ainsi que sur l’avenir de notre industrie du camionnage; 
  • Un gouvernement du Parti Québécois assujettirait les conducteurs indépendants aux normes des entreprises de services et de l’industrie du camionnage ;
  • Alex Boissonneault souligne l’importance de l’industrie du camionnage dans les régions.

À la suite d’accidents sérieux, voire mortels, qui ont soulevé de nombreuses questions sur la sécurité du transport routier dans les derniers mois, un gouvernement du Parti Québécois s’engagerait à faire respecter les lois québécoises.

« D’une part il est documenté que des chauffeurs et des entreprises abusent des lacunes du cadre fiscal et du système d’immigration, d’autre part le gouvernement ne fait pas son travail d’assurer que les conducteurs qui circulent sur nos routes respectent nos lois. Comme il est question d’un dossier urgent, le ministre Transports, Jonathan Julien, doit absolument prendre au sérieux cette situation. Des solutions existent et pourraient être mises en place s’il y a volonté de régler le problème ; commençons par remettre sur la route les contrôleurs routiers qui sont responsables d’appliquer les lois », avance Joël Arseneau.

Le député rappelle que depuis plus de six mois, en raison de l’équipement insuffisant pour assurer la sécurité des contrôleurs, un tribunal a suspendu les interceptions et il faut remédier à la situation.

« Les entreprises et les chauffeurs délinquants savent très bien qu’ils ne seront pas interceptés s’ils passent devant les postes de pesée sans s’arrêter et ils en abusent. La CAQ se traîne les pieds depuis trop longtemps, le ministre doit prendre les mesures nécessaires pour que ces camions soient interceptés et faute de le faire, un gouvernement du Parti Québécois s’en occupera », promet Joël Arseneau.

De plus, le Parti Québécois ose nommer l’éléphant dans la pièce, soit le recours à des personnes non qualifiées, souvent des immigrants recrutés via des stratagèmes d’immigration douteux, afin d’abaisser le coût des contrats. Le non-respect des lois affecte non seulement la sécurité des usagers de la route, mais également l’avenir des entreprises de livraison et des camionneurs qui respectent les règles du jeu, croit Alex Boissonneault.

« Il n’est pas normal qu’un « chauffeur inc. » puisse proposer ses services à une entreprise de livraison sans cocher toutes les cases légales ou pires, que des individus exploitent des gens pour s’y substituer. Les camionneurs propriétaires et les conducteurs en entreprise payent leurs redevances et respectent les lois et règlements du Québec, il faut que les chauffeurs qui effectuent le même travail soient soumis aux mêmes obligations fiscales et en santé et sécurité, notamment en obligeant l’émission de T4A », soutient le député péquiste, qui croit que la pesée à la frontière du Québec et de l’Ontario devrait être ouverte 24 heures sur 24.

Enfin, Alex Boissonneault souligne l’importance de l’industrie du transport routier en région et réitère la volonté inébranlable du Parti Québécois de défendre les intérêts des camionneurs.

« Au Centre-du-Québec, par exemple, il y a plus de 11 000 détenteurs de permis de classe 1. On y compte des leaders en matière de camionnage comme le Groupe Boutin, à Plessisville, et plus de 800 entreprises de transport routier dont on est extrêmement fiers et qu’il faut aider à faire prospérer. Nous on pense que pour y arriver, il faut que l’environnement d’affaires soit équitable, ce n’est pas le cas en ce moment, malheureusement. Nous rétablirons cette équité si nous formons le gouvernement », a conclu le député d’Arthabaska-L’Érable.

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SOURCE :    Emmanuel Renaud

Attaché de presse

Aile parlementaire du Parti Québécois

Emmanuel.renaud@assnat.qc.ca