Au-delà des réformes de structure, les péquistes veulent améliorer la santé des Québécois et brisent le tabou de la surprescription
Québec, 18 novembre 2024 — Au terme de son Conseil national, le Parti Québécois dresse un bilan positif des échanges intervenus entre les experts invités et les militants. Le Chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a souligné l’importance d’offrir aux Québécois une alternative crédible et cohérente en matière de santé, axée sur la prévention et l’amélioration de la santé des citoyens, en passant notamment par la déprescription et les saines habitudes de vie. « La CAQ rédige ses politiques publiques sur le coin d’une table, dit une chose puis fait son contraire. Nous, au Parti Québécois, on pense qu’il est possible de planifier et de se fier à l’expertise et la compétence de personnes qui osent repenser la manière dont on voit la santé », indique le chef péquiste.
EN BREF
- Le Parti québécois est le premier parti politique à nommer l’enjeu de la surprescription au Québec ;
- Le PQ souhaite un changement de culture au sein du ministère de la Santé et des Services sociaux afin de privilégier la prévention et la promotion de la santé au même titre que l’approche curative.
L’événement, qui a rassemblé plus de 500 militants indépendantistes et observateurs, accueillait plusieurs personnalités respectées du domaine de la Santé. L’agronome Thomas Bastien, la pharmacienne Héléna Bureau, le triathlète Pierre Lavoie, la Dre Mélissa Généreux, le Dr. René Wittmer ainsi que la Dre France Légaré ont partagé leurw réflexions sur les grands défis que doit relever le Québec sur le plan de la santé, notamment dans le contexte du vieillissement accéléré de la population et l’écart de santé qui persiste entre différents groupes de la société.
« Le système de santé étouffe et doit traiter toujours davantage de patients. Afin de pérenniser les services, nous estimons que le temps est venu de se poser la question à savoir comment faire en sorte que les gens soient moins malades, c’est ce que à quoi nous ont convié nos invités », avance Joël Arseneau, député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole en Santé et services sociaux du Parti Québécois.
Pour la première fois, un parti politique majeur a abordé le délicat dossier de la surprescription de médicaments. En effet, entre 2022 et 2005, cinq fois plus d’adolescents ont consommé des antidépresseurs et le Québec est le plus grand consommateur de médicaments pour traiter la santé mentale au Canada. Le Québec consomme également plus de médicaments que la moyenne des autres pays occidentaux.
« Il faut nommer un problème pour le régler : la surconsommation et la prescription excessive de médicaments sont un problème de santé publique. Ça affecte les patients, le système de santé et l’environnement. Les discussions de cette fin de semaine renforcent notre conviction qu’un recours plus important à la déprescription dans les pratiques cliniques et la promotion de soins de santé plus durables permettrait d’améliorer la santé des Québécois, en particulier les plus jeunes », affirme le chef du Parti Québécois.
Enfin, la formation politique a réitéré son engagement à privilégier la prévention et la promotion de la santé au même titre que l’approche curative, en élaborant et mettant en œuvre une Politique nationale interministérielle. Le Parti Québécois renouvelle aussi son engagement envers une santé publique indépendante.
« Pour notre parti, le sérieux de notre approche en matière de santé est primordial et ce Conseil national fut l’occasion de le démontrer à nouveau. Notre parti est l’héritier de réformes majeures, comme la Loi sur le tabac et l’instauration du régime public d’assurance médicaments (RPAM), nous serons à la hauteur de cet héritage si les Québécois nous accordent leur confiance en 2026 », conclut Joël Arseneau.
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Source :
William Fradette
Aile parlementaire du Parti Québécois