Québec, le 4 mars 2021 – Le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en matière de santé, Joël Arseneau, a réagi à l’annonce d’hier du premier ministre qui, encore une fois, laisse la grande majorité des Québécois avec des questions légitimes à propos des mesures sanitaires qui s’appliquent dans leur région; il se demande pourquoi le gouvernement n’est pas revenu au système d’alertes régionales par paliers, le fameux « code de couleurs », pourtant simple et efficace à comprendre et à appliquer, en plus d’être davantage représentatif.
EN BREF
Le gouvernement divise le Québec en deux couleurs, alors que des nuances seraient nécessaires pour mieux refléter la réalité épidémiologique de chaque région.
Le Parti Québécois réclame une approche davantage régionalisée ainsi que le retour du système d’alertes par paliers, c’est-à-dire du code de couleurs.
L’importance de la culture et du sport est enfin reconnue par le gouvernement; c’est un gain important!
« Le premier ministre a annoncé hier que toutes les régions du Québec, à l’exception du grand Montréal, passeront au palier d’alerte orange après la relâche scolaire. Pourtant, vu que la situation épidémiologique varie grandement d’une région à l’autre, on se serait attendu à ce que le gouvernement revienne à un système d’alertes régionales par paliers, autrement dit au code de couleurs », a fait valoir le député.
En effet, comme le Parti Québécois le répète depuis maintenant plusieurs semaines, pour mieux refléter la situation épidémiologique de chacune des régions, un code de couleurs comprenant des indicateurs clairs et précis ainsi qu’une approche donnant davantage d’influence aux directions régionales de Santé publique devraient être privilégiés.
« Prenons l’exemple de la Chaudière-Appalaches ou de la Capitale-Nationale; parce que la situation y est désormais stable, ces deux régions basculent à l’orange – c’est certainement un grand soulagement pour la population! Toutefois, il s’agit du même niveau d’alerte que les régions de la Côte-Nord, du Nord‑du‑Québec, de l’Abitibi-Témiscamingue, du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et du Saguenay–Lac-Saint-Jean qui, pourtant, sont considérées « sous contrôle » depuis le 2 février dernier, soit depuis plus d’un mois. En toute logique, ces dernières régions auraient dû être rétrogradées à un palier d’alerte correspondant mieux à leur situation épidémiologique actuelle », a illustré Joël Arseneau.
Aux yeux du député, des nuances auraient assurément été indiquées. « Le Québec est, depuis hier soir, divisé en deux : les zones rouges et les zones orange. Rien d’autre. Je souligne que parmi les zones orange, certaines dénombrent encore quelques dizaines de cas quotidiennement, alors qu’aux Îles-de-la-Madeleine, par exemple, on n’a recensé aucun nouveau cas depuis près de deux mois. Où est la cohérence? Où est la prévisibilité? », a-t-il demandé.
Joël Arseneau a néanmoins accueilli positivement le fait que le gouvernement ait ouvert la porte à la reprise des sports organisés et des spectacles en salle. « Enfin, l’appel que nous avons lancé aux côtés des artistes de la scène a été entendu. Quant aux sports, aucune date précise n’a encore été annoncée, mais l’espoir est désormais là. Nous maintiendrons la pression pour que les plans des fédérations sportives en vue d’une reprise graduelle et sécuritaire soient implantés. La culture et le sport, c’est bon pour le moral, et je me réjouis que le gouvernement le reconnaisse enfin », a-t-il conclu.
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SOURCE :
Laura Chouinard-Thuly
Attachée de presse
Aile parlementaire du Parti Québécois
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